Lors de sa visite au Centre de formation des transporteurs de marchandises (Bordj El Kiffane) et au Port sec de Rouiba, filiales du groupe « Logitrans », le ministre des Travaux public et des Transports, Abdelghani Zaalane, a indiqué qu'un plan national était en cours d'élaboration pour développer les parcs et les platesformes logistiques afin de résoudre les problèmes rencontrés au niveau des ports, particulièrement le problème des conteneurs en souffrance et les entrées et sorties des navires des quais. Le ministre a évoqué, dans ce sens l'importance de l'activité logistique dans le développement de l'activité économique et commerciale, relevant au niveau des ports, et que les efforts actuels du secteur étaient axés sur la mise en place d'une stratégie complète de développement des plateformes logistiques, outre la formation de cadres et de spécialistes dans ce domaine, ajoutant , en outre que les ports ne peuvent pas tous subir des travaux d'extension qui sont très coûteux. Il a affirmé, a ce propos que la solution résidait dans la mise en place de nouvelles bases et plateformes logistiques qui constituent un maillon important dans le processus d'exportation et d'importation, partant du transport des marchandises jusqu'aux formalités douanières. «Un travail important nous attend en matière de réalisation de plateformes logistiques, mais en l'absence d'autoroutes et de voies ferrées nous ne pouvons pas parler de logistique, a relevé M. Zaalane, avant de rappeler les investissements importants de l'Etat pour la réalisation des infrastructures d'accompagnement. Le ministre a, d'autre part précisé que les plateformes logistiques sont réalisées par des entreprises publiques dans le cadre de partenariats. D'autres sont l'oeuvre de certains investisseurs privés, a fait savoir le ministre, relevant que la réalisation de ports secs depuis les années 90 avait pour objectif d'alléger la pression sur les ports maritimes : «Nous espérons actuellement aller au delà en intégrant les services logistiques dans l'économie nationale» et réussir, ce faisant à diminuer les coûts de la logistique de 35% actuellement à 15% à l'horizon 2025, a affirmé, encore M. Zaalane. A propos des infrastructures portuaires, le ministre a rappelé par ailleurs que l'Algérie comptait 48 ports, dont 20 réalisés depuis 1999, avant de préciser que certains de ces ports connaissent des travaux d'extension et d'aménagement à l'image des ports de Bejaia, Annaba, Oran et Jijel. S'agissant des demandes de réalisation des ports secs, le ministre a relevé que la réalisation de ces infrastructures doit s'appuyer sur des études et des statistiques, ajoutant que l'Etat jouait dans ce domaine «le rôle de contrôleur et de régulateur».