Le colloque national dédié à la lutte contre la désertification se tient depuis hier 9 septembre et clôturera les travaux d'atelier demain 11/09/2017. A l'Itmas de Djelfa, c'est la grande effervescence du fait d'accueillir un tel parterre constitué de partenaires de haut niveau. Les premières batailles de la lutte contre la désertification sont classées dans le registres des gains. Ce n'est pas une fioriture plus de deux millions d'hectares de gagnés, photos satellites à l'appui. Donc, c'est vraiment possible de gagner de nouvelles batailles. C'est pour cela que l'institut National de Recherche Forestière a tenu à regrouper tous ces partenaires. Les fonds dégagés par le comité de pilotage sino-africain servent à identifier, quantifier, planifier et agir en harmonie et avec des actions conjuguées à préserver les acquits d'abord, les renforcer et corriger s'il y a lieu, en utilisant les nouvelles technologies. D'où l'intitulé du colloque «Evolution des processus et contrôle de la désertification», c'est un atelier principal avec trois axes d'intervention à étudier et débattre. La méthode et les techniques de lutte contre la désertification. L'apport de nouvelles technologies dans le suivi et le contrôle de la désertification. L'impact de la lutte contre la désertification sur le plan socio-économique. En termes de travaux qui sont lancés depuis hier matin en l'amphithéâtre de l'Itmas de Djelfa. Plusieurs conférences ont été animées par d'éminents professeurs et chercheurs universitaires : du Docteur Sadji de l'Inrf, du Dr Boukhari doyen des chercheurs et ex-Hcds, du Docteur Mouissa de l'université de Djelfa et du Dr Mostefwaoui du Crstra de Biskra. Les débats ont été très constructifs. Tous les intervenants dans leurs exposés ou durant les débats ont fait un constat serein ce qui laisse entrevoir une possibilité de reprise de confiance. Les écosystèmes qui sont passés d'aride à semi-arides doivent être préservés de toute nouvelle agressivité dégradante. Certains conférenciers laissent leurs auditeurs déduire qu'il faut focaliser les actions autour de l'homme. C'est que nous avions retenu en sus de l'urgence d'abord de la reprise de la lutte contre la désertification. Toutes ces démarches doivent être menées en sorte d'éviter l'irréversibilité. Cette démarche entamée depuis les années soixante-dix avec ses bons et ses mauvais côtés est devenue un exemple soit sur le plan africain qu'international. D'ailleurs la politique algérienne en matière de lutte contre la désertification (Pplcd) les programmes de proximité de lutte contre la désertification de taille humaine ont permis de récupérer d'importantes surfaces. Dans le cadre des recherches menées soit par l'Inrf ou d'autre bureaux d'étude ou le Crstra ou en encore le Hcds les résultats et recommandations ont permis de récupérer les deux millions d'hectares. L'Algérie n'agit pas d'une manière isolée. C'est le pays qui est parmi les premiers à parrainer toutes les motions et résolutions sur l'environnement dans différents cadres que cela soit la lutte contre la désertification ou la lutte contre la famine et la pauvreté. Ce qui fait que : la recherche forestière algérienne en matière de lutte contre les phénomènes de la désertification s'inspire des recommandations des institutions internationales et ce, depuis 1988 lors de la Comides III (Conférence ministérielle africaine pour une politique concertée de la lutte contre la désertification) tenue à Alger. Le défi est vital, «il nous est fait obligation de récupérer les terres nourricières et de les préserver».