La guerre froide est terminée et le mur séparant la FAF et la LFP est tombé. Désormais, il n'y a plus d'obstacle entre les deux institutions. Zetchi et Kerbadj ont d'un commun accord décidé de ne plus s'écharper ni se disputer en public. La hache est enterrée pour le bien du football national et pour son devenir d'autant que le cap est mis sur le changement tant souhaité par les puristes. La tempête s'est enfin calmée et les deux hommes ont mis à plat leurs différends et se sont tournés sur l'essentiel. Tout est rentré dans l'ordre alors que tout le monde croyait que les ponts sont définitivement coupés entre les deux hommes. C'est la lune de miel pour peu que cela dure aussi longtemps que le football en a besoin. Les deux présidents ont perdu énormément de temps à se chamailler pour des broutilles alors qu'ils devaient travailler la main dans la main pour sortir de ce marasme ambulant qui malheureusement s'est inscrit dans le temps. Ils se sont tellement regardé en chiens de faïence et livré une inutile bataille dans une guéguerre qui n'a pas sa raison d'être. Le sursaut est donc salvateur non seulement pour ces deux responsables, dépendant l'un de l'autre, mais aussi pour ce sport longtemps pris dans la tumulte des luttes intestines. Le temps des empoignades et de chaudes accolades est revenu et c'est tant mieux, à plus forte raison que les choses commencent à bouger et que les premiers responsables de notre sport ont finalement compris que le salut du football passera par la relance de la formation et la sérieuse prise en charge des catégories jeunes. Partant, la réconciliation entre les deux hommes servira, à coup sûr, à remettre de l'ordre dans la maison avant de s'attaquer frontalement aux multiples problèmes que rencontre ce football. De toute façon, sans ce rapprochement, il serait vraiment difficile d'aller de l'avant et espérer faire évoluer la discipline.