Le ministère du Commerce a assuré, avant-hier jeudi que l'encadrement des importations, récemment établi ne concerne pas la pièce de rechange automobiles. «Il n'a jamais été question de suspendre l'importation de la pièce de rechange, indispensable, pour la maintenance du parc automobile roulant», indique un communiqué du ministère. L'encadrement des importations concerne, précise-t-on de même source, uniquement, les kits de montage destinés à la construction des véhicules automobiles, pour lesquels, a-t-on poursuivi de même source, seuls les constructeurs automobiles, dûment agréés par le ministère de l'Industrie et des Mines, sont autorisés à effectuer les opérations d'importation. Fin février dernier, le ministère de l'Industrie et des Mines, avait indiqué que les importateurs seront tenus d'acheter ces pièces directement auprès du fabricant. L'importateur, avait-il dit, sera obligé d'avoir des contrats d'achat direct auprès du fabricant sans passer par un intermédiaire. Le fabricant de ces pièces doit, pour sa part, avait-il poursuivi, aussi avoir un agrément auprès du constructeur automobile pour qui il fabrique ces pièces. La relation, avait-il ajouté, doit être entre le fabricant d'origine ou avec le fabricant ayant un agrément auprès du premier constructeur. «Cela va nous permettre d'avoir de la transparence dans ce que nous importons et de garantir la sécurité du citoyen et du consommateur.» L'encadrement des importations devrait, rappelle-t-on, combler un vide existant dans l'importation des pièces de rechange dont la facture annuelle est estimée à environ 800 millions de dollars. «La valeur des importations nous importe peu. Ce qui nous intéresse, c'est plutôt le nombre d'accidents de la route qui tuent des milliers d'Algériens chaque année et dont l'un des facteurs réside dans la non-conformité des pièces de rechange aux normes requises».