Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas a été réélu, à la majorité écrasante des suffrages, avant-hier, soir à Alger, pour un deuxième mandat de cinq ans. Sept cent cinquante-cinq (755) congressistes lui ont renouvelé leur confiance contre 91 voix pour le Dr Belmekki, membre du parti depuis 14 ans, 16 voix pour Fadhila Messoussi, membre du Conseil national, et 13 voix pour Lyes Lahouazi, militant du parti au sein de l'émigration. «Cette élection est un moment fort pour le parti», a-t-il dit. Dans une brève allocution prononcée à l'occasion, M. Bellabes a mis en avant la nécessité d'impliquer, un peu plus, les jeunes et les femmes, non seulement, a-t-il observé, dans la réflexion et dans les débats mais aussi dans l'action. «Il s'agira de consolider l'ancrage du parti et d'élargir notre influence dans les plus larges couches de la population algérienne», a-t-il indiqué. Ma réélection à la tête du parti, a-t-il poursuivi, est un signe de reconnaissance envers le travail qui a été fait par la direction nationale depuis 2012. «Cette confiance qui m'a été renouvelée, m'honore», a lancé M. Bellabes à l'adresse des congressistes, considérant que c'est un signe de reconnaissance envers le travail qu'a été fait par la direction depuis 2012 à ce jour. Tout en soulignant la révision, en profondeur, des statuts de fonctionnement du parti, afin, a-t-il déclaré, d'ouvrir les structures aux différentes catégories sociales et de promouvoir la place des jeunes et des femmes, Mohcine Bellabes a mis en avant la création de nouvelles instances. Lesquelles, a-t-il observé, seront mises en place dans les mois à venir, à travers l'organisation d'un certain nombre d'assises, voire des congrès. «Beaucoup de travail reste à faire à l'avenir», a-t-il dit encore. A l'ouverture des travaux du congrès, Mohcine Bellabes, a rappelé que sa formation politique est née pour offrir à notre peuple une alternative autour d'un projet de société progressiste et démocratique. «Nous n'avons pas dévié de ce cap quelles que soient les difficultés. Et elles furent nombreuses, fréquentes et ardues», a-t-il déclaré dans son allocution prononcée devant plus de mille congressistes et de nombreuses personnalités nationales dont Ali Benflis, Abdelaziz Rahabi, Sid Ahmed Ghozali, Ahmed Benbitour, et, d'autres personnalités étrangères venues notamment du Maroc, de la Tunisie et du Mali. Nous avons, a-t-il poursuivi, combattu, et sans relâche, un ordre politique rétrograde et violent.