Le contrôleur général des douanes et sous-directeur de la lutte contre la contrefaçon, Ould Larbi Yazid a affirmé, hier à La Nouvelle République en marge de l'ouverture des 4e journées internationales «Marque et Contrefaçon», organisées à l'hôtel Aurassi à Alger que plus de 700.000 articles contrefaits ont été saisis en 2017 en Algérie par les services des douanes, révélant ainsi que les produits saisis sont, majoritairement issues de Chine; en première position viennent les articles de sport, en deuxième position vient la pièce détachée, ensuite les produits électroniques, les produits alimentaires, les cosmétiques... Par ailleurs, le même responsable a évoqué l'importance de la lutte contre la contrefaçon avec la collaboration de plusieurs secteurs et organisations consacrées à la lutte contre ce fléau, tout en rappelant que ce phénomène a pris de multiples formes dans notre pays : «Ce phénomène est devenu un vrai danger qui s'attaque à l'économie du pays et à la santé du citoyen», a t-il soutenu, dans ce sens. Le contrôleur général des douanes, Ould Larbi Yazid a révélé, par la même occasion, la nécessité de combattre la contrefaçon qui constitue un phénomène en augmentation et empêcher les marchés informels et au même titre que les importations des produits contrefaits d'inonder et d'alimenter le marché intérieur en produits contrefaisants. Il a, ensuite évoqué, au cours de cette rencontre le rôle des douanes : « Les multiples missions des douanes consistent à la lutte contre les menaces sanitaires, la protection du consommateur, la préservation de l'ordre de la sécurité public et aussi la protection du patrimoine naturel et archéologique», précisera-t-il encore. Le ministre de l'Industrie et des Mines Youcef Youcefi,dans un message lu en son nom par une représentante de son département, a affirmé que la disparition progressive des barrières douanières entraîne un flux de marchandises de tout genre qui peut contenir des produits non-conformes aux normes de qualité et de sécurité, dont les prix bas sont alléchants pour les petites bourses, ajoutant par ailleurs qu'il faut faut agir contre les opérateurs sans scrupules qui ne soucient pas des dangers dans lesquels ils perdront entièrement leur concitoyen. Le ministre a soutenu, également que : «Cette situation interpelle les pouvoirs publics, qui n'ont cessé de mettre les moyens qu'il faut pour endiguer les problèmes et la maîtrise de flux de marchandises fabriqués localement ou importés. Parmi ces moyens, le contrôle de tous genre, mais au regard des pratiques internationales, ce contrôle doit être adossé à des moyens et des preuves scientifiques établis». Il a, par la suite, souligné que ces moyens résident principalement en une infrastructure de qualité nationale établie et reconnue au niveau international. Le ministre ajoutera, par la même occasion que cette dernière représente le pilier central de la politique nationale de qualité qui vise à relever les défis afin de développer la compétitivité des entreprises nationales afin de reconquérir des parts du marché national à court terme et de créer les conditions qui rendront possible l'exportation des biens et de services diversifiés à moyen et à long terme.