La wilaya de Béjaïa est confrontée à un retard énorme dans l'achèvement des projets dans différents secteurs en cours de réalisation. Pour le secteur des infrastructures de base, c'est la pénétrante de Sidi Aïch qui n'arrive pas à voir le bout du tunnel. En effet, après avoir réceptionné 50 km uniquement reliant l'échangeur d'Ahnif, dans la wilaya de Bouira, au pont de Takrietz, il reste encore à réaliser la même longueur pour parvenir au port de Béjaïa. L'achèvement du tunnel est prévu pour juin 2018. Un autre projet en voie d'achèvement qui constitue une bouffée d'oxygène pour la ville de Béjaïa et l'échangeur des quatre chemins, à l'entrée du chef-lieu de la wilaya, et dont le wali a fixé sa date de réception au 30 avril 2018 après avoir délocalisé tous les commerces qui entravent la bonne marche de ce projet. Une date qui semble ne pas convaincre les usagers de cet axe routier vu la cadence des travaux en cours et le manque de main-d'œuvre. Aux gorges de Kherrata, qui constituent depuis ces dernières années le point noir du trafic routier entre la wilaya de Béjaïa et les Hauts-Plateaux, où de nombreux accidents mortels ont été enregistrés à l'intérieur même des trois tunnels, dus essentiellement au manque de l'éclairage et de l'aération, les travaux de réhabilitation et de l'ouverture d'un second tronçon accusent un grand retard à cause du relief accidenté du site et du non-règlement de la situation financière de l'entreprise chargée des travaux avec une réévaluation de l'enveloppe financière.