Le nouveau code des procédures pénales est entré en vigueur depuis hier. Le ministre de la Justice Garde des sceaux a dit à ce sujet que les mesures ajoutées sont venues combler soit «un vide juridique», soit pour s'adapter avec les nouvelles réformes entreprises et obéir à la nouvelle législation du pays. Toujours et dans le domaine judiciaire, Tayeb Louh est revenu sur l'affaire de la cocaïne qui continu de faire couler beaucoup d'encre. Le premier responsable de la justice a tenu de mettre les points sur les «i» et ce après que certaines parties ont profité de cette affaire pour tenter de souiller l'image de l'Etat. Pourtant, le bateau transportant de la cocaïne a été intercepté par ce même « Etat » que certaines « grandes gueules» voulaient accuser. Ce qui est vraiment inconcevable et que les critiques fusent et n'arrêtent pas au moment où la justice a procédé à l'interpellation des mis en cause qui se trouvent actuellement sous les verrous dans l'attente qu'ils soient jugés. En réponse à ces critiques, le ministre de la Justice garde des sceaux devait déclarer, je cite : «La Justice n'obéit qu'à la loi et n'écoute que la voix de la conscience", concernant l'affaire des 700 kg de cocaïne saisis, il a déclaré: "J'ai longuement abordé ce sujet (le dossier de l'affaire) et apporté aux journalistes et à l'opinion publique les explications dont je dispose. L'affaire est, maintenant, entre les mains de la Justice qui n'obéit qu'à la loi et n'écoute que la voix de la conscience", a affirmé M. Louh en réponse à une question relative aux derniers développements dans l'affaire des 701 kg de cocaïne à laquelle plusieurs mis en causes sont impliqués. En marge de la séance de vote au Conseil de la nation du nombre de lois en relation avec son secteur. La déclaration du ministre de la Justice intervient quelques jours après que ce dernier a révélé que l'enquête préliminaire dans ladite affaire avait fait état de l'implication de 6 mis en cause résidant à Alger. Le siège de la société d'importation de viandes appartenant au principal accusé "K. CH." se trouve également à Alger. En vue d'assurer "le bon déroulement de l'enquête", conformément au code de procédure pénale, et après finalisation des enquêtes préliminaires à Oran, l'affaire a été renvoyée au procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger). Le procureur de la République territorialement compétent avait requis l'envoi de commissions rogatoires internationales dans le pays où a été chargée la marchandise, celui où a accosté le navire ainsi que dans d'autres pays, ajoutant que la quantité importante saisie prouvait qu'il s'agissait "indéniablement d'un réseau international", a-t-il ajouté. Le ministre a soutenu que la lutte contre la corruption et les crimes se voulait "une politique ancrée dans l'Etat" et qu"'il n'y a point d'indulgence avec ceux qui tentent de porter atteinte à l'intégrité et à la crédibilité du pouvoir judiciaire aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays". Les Garde-côtes du Commandement des Forces Navales, relevant de la Façade Maritime Ouest d' Oran (2ème Région militaire), avaient mis en échec, le 29 mai 2018, une tentative d'inonder le pays de 701 kg de cocaïne chargée à bord d'un navire commercial battant pavillon libérien, provenant du Brésil et passant par le port de Valence en Espagne avant d'atteindre les eaux territoriales algériennes à destination du port d'Oran.