Hier, ont débuté à Alger, les travaux de la réunion des hauts fonctionnaires préparatoire à la deuxième session du dialogue stratégique Algérie-Union Européenne sur les questions sécuritaires et la lutte contre le terrorisme. Cette deuxième session du dialogue stratégique, prévue en octobre prochain à Alger, portera sur l'état et les perspectives de coopération bilatérale dans les domaines d'intérêt commun pour les deux parties, couverts par le dialogue stratégique Algérie-UE sur les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Elle sera co-présidée par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, et la Haute Représentante de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Federica Mogherini. Le dialogue stratégique Algérie-UE est axé sur la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent. Il vise à lancer un dialogue informel sur les moyens d'«unir les forces» pour lutter contre le terrorisme et «appuyer les efforts de l'Algérie» en matière de stabilisation régionale. L'Algérie a déjà mis en place ce genre de mécanisme avec de nombreux grands pays. On sait que l'Algérie jouit d'une expérience mondialement reconnue en matière de lutte contre le terrorisme et pourrait apporter à l'UE une expertise avérée en la matière. Les observateurs spécialisés ont relevé que notre pays accomplit un travail considérable pour sécuriser ses frontières et joue un rôle de premier plan dans la stabilisation de la région. Ainsi l'appui de l'UE à ces efforts de l'Algérie, vient à point nommé et se trouve être bénéfique pour tout le monde. Les efforts déployés par l'Algérie pour promouvoir la stabilité régionale se reflètent notamment dans son rôle important dans la stabilisation de la rive sud de la Méditerranée. Pour sa part, l'Algérie a déjà eu à affirmer qu'elle est «prête» à aider et à partager avec l'UE son expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, en particulier, son expérience algérienne en matière de déradicalisation. Cette expérience intéresse énormément les pays de l'UE qui ont besoin de voir comment l'Algérie a procédé. La première session de ce dialogue stratégique de haut niveau a été lancée le 19 octobre 2017 à Bruxelles, sous la direction d'Abdelkader. Messahel et Federica Mogherini. Les premières discussions avaient été jugées très importantes et très productives. Elles ont permis d'identifier trois grandes thématiques: la lutte contre le terrorisme avec la problématique du retour des combattants étrangers, la déradicalisation et la migration illégale. Il s'agit d'échanger les approches et les expériences dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent et de réfléchir ensemble sur le meilleur moyen de gérer la problématique de la migration clandestine. Dans ce sens, l'Algérie est qualifiée de «partenaire clé» de l'UE, non seulement en Méditerranée, en Afrique du Nord ou au Sahel, mais dans toute l'Afrique.