Les techniciens d'Air Algérie qui ont déposé un préavis de grève pour le 31 juillet prochain connaîtront leur sort à la justice demain mardi. Alors que c'était prévu pour dimanche, la section de référé de première instance près le tribunal de Dar El Beïda tranchera mardi en cette affaire. Selon des informations relayées par le site électronique « ebq press», la présentation devant la justice de cette affaire a été reportée pour mardi, soit demain. D'après la source citée auparavant, cette affaire a été reportée afin de donner une chance de réponse à la pétition déposée par Algérie contre le Syndicat national des techniciens de la maintenance des avions qui a déposé, le 9 juillet dernier, un préavis de grève, suite à la décision de l'Assemblée générale extraordinaire du 2 juillet, pour le 31 juillet prochain. Pour rappel, les techniciens de la compagnie aérienne Air Algérie avaient annoncé, par un communiqué rendu public, un préavis de grève illimitée à partir du 31 juillet, et ce jusqu'à «aboutissement de nos revendications». Dans un communiqué rendu public le 9 juillet, ils avaient annoncé qu'ils seront en débrayage à partir du 31 juillet jusqu'à satisfaction de leurs revendications. «Nous informons l'ensemble de la corporation des Mécaniciens et Ingénieurs de la Maintenance Avions, que suite à la décision de l'Assemblée générale extraordinaire du 2 juillet 2018, pour le recours au droit à la grève, et conformément à la Constitution algérienne, à la Loi du travail et la Convention Collective d'Air Algérie, relative aux droits et libertés et à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et l'exercice du droit de grève, un préavis de grève a été déposé, le 9 juillet 2018, auprès de la Direction générale d'Air Algérie et l'Inspection du Travail de la wilaya d'Alger», avait-on détaillé dans le communiqué. En outre, il est expliqué que «ce préavis prendra effet à partir du 31 juillet 2018 à 07h00 du matin jusqu'à aboutissement de nos revendications.» Par ailleurs, le document avait noté que «conformément aux Articles 31 et 37 de la Loi 90-02 du 06 février 1990, et aux Articles 302, 303, 304, 305 et 306 de la Convention collective d'Air Algérie relatifs au Service Minimum, le SNTMA avait demandé d'organiser une réunion pour convenir d'un service minimum qui consistera à assurer une partie des vols réguliers». Dans ce contexte, le SNTMA avait ajouté qu'«il demandera de privilégier les vols à destination des Lieux Saints (HADJ 2018) même s'il dépasse les 30% exigé par la Loi et à la condition que la Direction générale accepte cette proposition». Par ailleurs, le même document avait expliqué que «suite à des rumeurs non fondés et mensongères visant à déstabiliser notre corporation, le SNTMA tiens à préciser, une fois de plus, qu'il ne s'est jamais et ne s'opposera aucunement à une quelconque augmentation salariale touchant tout le personnel d'Air Algérie dans sa globalité».