L'Instance de coordination des partis de l'Alliance présidentielle, qui regroupe le parti du Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement populaire algérien (MPA) et Tajamou Amel El Djazair (TAJ), a appelé, hier dimanche, au siège du RND, à Alger, les formations politiques pour sauvegarder la stabilité du pays. «Les partis de l'Alliance s'engagent à appliquer les orientations du Président Abdelaziz Bouteflika, contenues dans le message envoyé à la réunion Gouvernement-Walis, le 27 novembre 2018, à Alger», lit-on à travers une déclaration rendue publique. Les rédacteurs du document dénoncent ce qu'ils qualifient de manœuvres politiques qui, disent-ils, veulent porter atteinte à la stabilité du pays, et qui visent, notent-ils, à démoraliser le peuple en réduisant les enjeux du présent et du futur dans le changement des visages et des personnes. «Les thèses défaitistes et inhibitrices de volontés, propagées par des parties qui font la promotion de la culture de l'ingratitude et le déni, n'ont d'autres objectifs que de freiner l'avancée du pays», considèrent-ils. Tout en saluant la volonté du président Bouteflika de prémunir les institutions de l'État et de consolider leur stabilité, la Coordination des partis de l'Alliance présidentielle rappelle son appui et son soutien absolu au Chef de l'État en accompagnant, précisent les rédacteurs du document, son programme pour parachever et approfondir le parcours des réformes et du développement. «Un plan de travail y a été, à cet effet, tracé», disent les représentants desdits partis de l'Alliance présidentielle. Nous sommes prêts, observent les rédacteurs du document, à étudier toutes les initiatives dont le but est l'approfondissement des réformes politiques, entamées par le président Bouteflika, ainsi que le renouvellement du projet économique qui vise le maintien de la stabilité et le renforcement des avancées constatées ces deux dernières décennies. Ont pris part à cette réunion, la seconde du genre après celle tenue, le 18 novembre dernier au siège du FLN, Mustapha Nassi et Boussebaa Abdellah du RND, Saida Bounab et Mustapha Rahyal du FLN, Tahar Chaoui et Mustapha Nouassa de TAJ et Barbara Chikh et Ben Zaim, rappelle-t-on. Cette réunion de coordination intervient, faut-il le rappeler, quelques jours après la sortie médiatique, pour le moins surprenante, du président du TAJ, Amar Ghoul, appelant à une conférence politique nationale inclusive afin d'aboutir à un projet consensuel.