Le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni a été affirmatif hier sur la question d'augmentation des tarifs de l'électricité qui agace les ménages. «Les prix de l'électricité ne connaitront pas une augmentation en 2019. Il s'agit d'une décision qui relève nettement du gouvernement et non pas de Sonelgaz» a confirmé, hier, le ministre en marge de la première rencontre nationale des cadres dirigeants de l'ensemble de sociétés du groupe de Sonelgaz. «C'est au gouvernement de définir les prix», a-t-il martelé. Sonelgaz ne fait que «transmettre les doléances à l'État», a-t-il précisé. Il convient de rappeler que la loi de finances signée jeudi dernier par le président de la République n'a prévu aucune nouvelle taxe en 2019. «L'Etat a accordé au groupe Sonelgaz un crédit à long terme avec beaucoup d'avantages, et ce, à l'effet de poursuivre ses investissements à l'horizon 2028. Ces avantages ont permis au groupe de continuer à investir afin d'assurer une meilleure qualité de service» a-t-il souligné. En ce qui concerne les risques liés à l'asphyxie, la meilleure mesure de prévention est la mise en place de mesures techniques de ventilation et de détection adaptées à chaque configuration. Concernant les appareils de détection, le ministre a précisé que ces derniers «sont disponibles sur le marché». Dans le même sens le premier responsable du secteur a évoqué un plan de mise en place des appareils de détection dans les foyers. «La revalorisation des salaires du personnel du Groupe Sonatrach et de Sonalgaz sera étudiée, et ce, selon le travail et le rendement», a précisé le premier responsable du secteur. Le prix du pétrole variera entre 60 et 70 dollars en 2019 Selon le ministre les prix du pétrole «varieront entre 60 et 70 dollars en 2019». Il a réitéré que l'Algérie tient à sa position par rapport à l'accord scellé pour la baisse de la production en faveur d'une augmentation du prix du baril. «La production de l'Algérie sera revue à la baisse à partir de janvier 2019. Cette baisse est estimée à 3%», a-t-il déclaré. «La production de l'Opep sera nettement inférieure comparativement au niveau de production d'octobre 2018 vu que 21 des 24 pays de l'Opep vont réduire volontairement leur production à partir de janvier et que certains vont réduire bien plus à cause des déclins naturels ou intentionnellement comme déjà annoncé par l'Arabie saoudite». Pour débattre sur les conditions du marché et l'impact des réductions, les pays membres ont prévu une rencontre pour le mois d'avril prochain. «Nous allons nous revoir encore en avril pour évaluer les conditions du marché et examiner la possibilité d'agir en conséquence. Le ministre a avancé que les effets du dernier accord Opep vont être positifs sur le marché: «Rappelez-vous qu'il a fallu un trimestre en 2017 pour avoir les effets escomptés des ajustements de fin 2016».