Au moins 50 000 manifestants (selon des chiffres des autorités) ont descendu dans la rue sur l'ensemble du territoire français durant cette huitième étape desdits «Gilets jaunes». Des forces de l'ordre, des institutions de l'Etat et des journalistes ont été pris pour cibles et attaqués par des manifestants portant des gilets jaunes. Après la Préfecture de la Haute Loire qui a été partiellement incendiée et dégradée le 1e décembre 2018, c'est au tour de plusieurs autres ainsi que des mairies qui ont été attaqués par des individus vêtus de «Gilets Jaunes». A Dijon, une caserne de gendarmerie a été attaquée par des individus portant des gilets jaunes. Deux gendarmes ont été blessés après que la foule a tenté de s'introduire dans la caserne. Une partie de la clôture qui protégeait le siège de la gendarmerie a été endommagé avant l'arrivée des renforts. A Paris, c'est le siège du Ministère chargé des relations avec le Parlement qui abrite également le bureau du porte parole du gouvernement qui a été attaqué. Des individus masqués se sont présentés au siège du Ministère, ils ont sonné à la porte avant de défoncer le portail de cette institution à l'aide d'un engin de chantier, un Clark. Les assaillants ce sont introduits dans la cour, ils ont saccagés des véhicules du Ministère avant de prendre la fuite avant l'arrivée des forces de l'ordre. Le personnel du Ministère et le porte-parole du gouvernement ont été évacués. Sur la passerelle Leopold-Sédar-Senghor, qui relie les deux rives de la Seine au niveau du jardin des Tuileries et du musée d'Orsay, quatre gendarmes ont échappé à un véritable lynchage d'une foule haineuse. Des images de télévision et des vidéos montrent un homme portant des vêtements noir et un Bonnet sur la tête qui a tabassé un gendarme tombé sur le sol. Le même homme a été filmé alors qu'il a donné une série de coups de poing au visage d'un autre gendarme qui tente de se protéger avec son bouclier. Sur le site du syndicat des commissaires de police, l'homme en noir aurait été identifié. Sur le même site, une photo prise sur le ring de l'agresseur des gendarmes a été publiée accompagnée de ce qui suit : «Monsieur vous qui avait frappé notre collègue terre (Le gendarme), vous êtes identifié». A propos de cet individu qui a agressé des gendarmes, le Ministère de l'Intérieur français M. Christophe Castaner a déclaré, je cite : «Le préfet de police a saisi le procureur de la République de Paris. Pleine confiance en notre justice devant laquelle il devra rendre compte de cette attaque aussi lâche qu'intolérable. Gratitude à ces gendarmes mobiles pour leur sang-froid exemplaire» fin de citation. Le président de la République Française a condamné ces violences. «Une fois encore, une extrême violence est venue attaquer la République - ses gardiens, ses représentants, ses symboles. Le Président de la France Insoumise, Jean Luc Mélenchon a indiqué : «Bataille au corps à corps sur les ponts de Paris. Est-ce un pouvoir républicain celui qui donne de tels ordres» a-t-il écrit. C'est le même cas pour le Président extrémiste des patriotes qui a écrit : «Victoire. Mobilisation en très nette hausse pour cet acte8. Le peuple de France relève la tête et refuse les diktats ! Il faut reprendre les ronds-points pour un acte 09. Julien Sanchez, porte parole du Rassemblement nationale de Mme Le Pen a tenté d'imputer ces violences aux habitants des banlieues, c'est-à-dire les français d'origine maghrébine. Haute Loire : En plus de l'affaire de la maman en grève de la faim continue de faire couler beaucoup d'encre Au Puy en Velay, la manifestation s'est déroulée dans le calme dans la matinée et aucun incident n'a été signalé. Quelques dizaines d'individus vêtus de Gilets jaunes ont décidé de retourner sur la place du Breuil en face de la préfecture. Certains individus ont mis le feu dans des poubelles devant la préfecture avant que des projectiles ne soient lancés contre les forces de l'ordre. Sommés de se disperser, les individus résistent chose qui a contraint les forces de l'ordre de disperser la foule par des jets de bombes lacrymogènes. Les forces de l'ordre ont également procédés à des interpellations dans le milieu des «Gilets-Jaunes». Au puy en Velay, la maman qui a entamé depuis plusieurs jours une grève de la faim pour récupérer sa fille placée dans un centre pour enfant du Chambon sur Lignon était ce Samedi sur la place du Breuil. De nombreux citoyens et des membres des gilets jaunes sont venus soutenir cette dame qui visiblement semble très fatiguée. «J'ai suspendu mon action à la demande du Président du Conseil général qui m'a promis de parler avec la juge des enfants. Je pense que M. Le Président n'a pas réussi à rencontrer Madame la juge. J'ai décidé de reprendre la grève de la faim et je continu à le faire jusqu'a ce que je récupère ma fille», a déclaré Sandrine aux journalistes. Sur place des citoyens sont venus discuter avec la maman pour la soutenir et surtout pour lui faire remonter le moral. Une pétition de soutien a été signée par de nombreux citoyens afin qu'elle soit envoyé à la cour Européenne des droits de l'homme. Une maman accompagnée de sa fille a même fait le tour des gilets jaunes présent sur le lieu pour faire signer le document. En fin de soirée nous avons appris que la maman en question a été contrainte de se mettre à l'abri pour échapper de la fumée des bombes Lacrymogènes lancées par les gendarmes pour disperser la foule des gilets jaunes. Pendant la journée des citoyens venus soutenir cette femme, se sont solidarisés également le désarroi d'un père qui se trouve dans une situation plus grave que cette maman. «Je me bats depuis plus de quatre ans pour récupérer mes deux enfants de 3 ans qui m'ont été «Enlevés», a indiqué M. Laurain Dominique. Ce Monsieur a reçu la sympathie et le soutien des citoyens qui ne comprennent pas comment peut-on «Arracher» aussi facilement des enfants des bras de leurs parents. Les discussions ont tourné également sur une autre affaire de Mme Torrent de Langeac qui se trouve également dans la même citoyen. Ces familles ne sont pas les seules, plusieurs familles ont été séparés de leurs progénitures et ne savent pas à quel saint de vouer, a indiqué une citoyenne. «Que pensent ces personnes à l'origine de la séparation des enfants et de leurs parents, s'ils étaient à la place de ces pauvres parents», a-t-elle ajouté. Les nombreux citoyens qui étaient sur place souhaitent que les hautes autorités du pays, notamment le chef de l'état et les élus du peuple révisent les lois actuelles relatifs aux placements des enfants dans les centres et les familles d'accueil. «Nos gouvernants doivent savoir que retirer des enfants à leurs parents est non seulement inhumain mais une véritable atteinte aux droits de l'homme»., ont-ils expliqués. Nous y reviendrons.