Chaque jour un drame survint. Quand ce n'est pas les émanations du monoxyde de carbone, ce sont les accidents de la route… Plusieurs personnes ont trouvé la mort dès le début de l'année à cause de ces facteurs. Bilan macabre. Depuis le début du mois de janvier, près de 50 personnes sont décédées asphyxiées par le monoxyde de carbone, ont fait savoir, hier, les éléments de la Protection civile. Le drame continue, rien que durant ces dernières 24 h, neuf (09) personnes ont trouvé la mort asphyxiées, dans les wilayas de Djelfa, Sétif et Béjaïa, alors que 66 personnes ont été secourues dans d'autres wilayas du pays. Une situation qui nous interpelle, notamment en cette période de vague de froid. Malgré les journées de sensibilisation organisées par la Sonelgaz, la Protection civile et l'Association de Protection et d'Orientation du Consommateur et son Environnement, ce type de phénomène fait encore des ravages, surtout que ces efforts conjugués semblent ne pas donner de résultats probants. S'agissant des causes principales de ces drames, citons, entre autres, la non vérification des installations et des appareils à gaz, soit, de simples gestes, mais à même de sauver la vie et celle de ses proches, surtout que nul n'est à l'abri. Plus concrètement, pour éviter la tragédie, il s'agit, en premier lieu, que chaque personne doit se munir d'un appareil de détecteur de monoxyde de carbone, au sein de son foyer. Mais Il ne suffit pas de s'équiper de ce genre d'appareil, puis de dormir sur ses deux oreilles. Bien au contraire, il faut s'assurer que ces machines répondent aux normes, et donc, capables de fonctionner correctement et en temps voulu, pour nous éviter une mort certaine. Selon la même source, 444 personnes ont été secourues par ces éléments. Durant la même période et concernant les interventions des unités de la Protection civile, suite aux intempéries qui ont touché plusieurs wilayas du pays, la même source signale que pas moins de cent (100) personnes, cernées par les eaux pluviales ont été secourues, dans les wilayas de Annaba, Béjaïa et Khenchela. Par ailleurs, et toujours suite aux dernières précipitations et chutes de neige, les services de la Protection civile indiquent que 33 routes demeurent encore difficiles d'accès ou coupées à la circulation, à travers plusieurs wilayas du pays. Une cellule de crise a été installée à Bouira suite au décès jeudi dernier d'un agent de la Protection civile emporté par les fortes eaux pluviales alors qu'il procédait au curage des regards et des avaloirs à la cité des 250 logements, ont indiqué avant-hier les services de la wilaya. Un élan de solidarité avec la Protection civile auquel d'ailleurs ont participé plusieurs citoyens venus des wilayas limitrophes pour retrouver le corps du pompier emporté par les eaux pluviales. Agé de 27 ans, le pompier Mohamed Achour était un exemple de courage, bravoure et d'abnégation. Il convient de préciser que la victime est tombée dans un regard avant d'être emportée par les fortes eaux pluviales, sacrifiant sa vie pour une mission des plus nobles.Le terrorisme de route ravage également au quotidien des vies. En effet un accident est survenu aux environs de 21H30mn, dans la nuit de vendredi à samedi à Corso, à l'Est de Boumerdès, lors du dérapage d'un véhicule touristique au niveau de l'évitement reliant la cité Berrahmoune de la commune de Corso (à l'Ouest) à la RN5, a indiqué la Protection civile.