«Nous avons choisi l'homme historique, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour ce 5e mandat», c'est ce qu'a souligné, hier, le Secrétaire Général de l'Union Générale des Travailleurs Algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said. C'est au cours des festivités officielles du double anniversaire de la création de l'Union Générale des Travailleurs Algériens et de la nationalisation des hydrocarbures (24 Février) qui ont eu lieu à la wilaya d'Adrar, où le même responsable a affirmé que «nous voulons l'homme historique, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et chacun a le droit de choisir son candidat». Il a salué, dans ce contexte, «les efforts déployés par M. le président de la République, Abdelaziz Bouteflika», tout en citant les grands projets menés au cours des quatre mandats, ainsi que la réalisation des futurs projets qui accélèreront, selon lui, le développement économique. Sidi Saïd est revenu sur la situation sécuritaire réitérant les efforts fournis en matière de restauration de la paix, la stabilité et la réconciliation nationale. «La restauration de la paix est un trésor que tous les pays veulent trouver», a-t-il ajouté. «Si la paix règne dans notre pays, c'est grâce à cet homme», a-t-il insisté. Le Secrétaire Général de l'UGTA a assuré, par ailleurs, que «le président de la République n'a jamais refusé de soutenir et d'aider l'Union Générale des Travailleurs Algériens». «En revanche, on ne doit pas oublier ses sacrifices, ses efforts et son soutien», a-t-il ajouté. M. Sidi Said a, à ce propos, répondu aux partis sans citer leurs noms, qui veulent, selon lui, «allumer le feu». «Vous voulez que l'Algérie revienne à l'époque où il n'y avait que du sang et des larmes ? Vous voulez que notre pays revienne au temps des maisons et des usines brulées ?», a-t-il poursuivi, tout en rappelant que la période de la décennie noire n'était pas facile à surmonter. «Non à la Fitna, non à la Fitna», a-t-il répété avec un ton agressif. Il est utile de rappeler que la nationalisation des hydrocarbures, il y a 48 ans, a permis à l`Algérie de reprendre le contrôle de ses ressources naturelles et de récupérer sa manne pétrolière, tout en ouvrant la voie aux grands chantiers de développement socio-économique du pays. Annoncée par feu Houari Boumediene le 24 février 1971 à la Maison du Peuple à Alger, siège de l`Union générale des travailleurs algériens (UGTA), cette décision historique a mis sur les rails le processus de développement économique et social du pays. La teneur de cette décision: l`acquisition par l`Algérie, après un long processus de négociations entamé en 1967, d`au moins 51% des intérêts des sociétés concessionnaires françaises qui opéraient dans le sud du pays où activaient également d'autres grandes multinationales (BP, Esso, Shell, Mobil...). La décision de nationalisation a été suivie d`une ordonnance signée le 11 avril 1971 promulguant la loi fondamentale sur les hydrocarbures, qui définissait ainsi le cadre dans lequel devrait s`exercer, dorénavant, l'activité des sociétés étrangères en matière de recherche et d`exploration des hydrocarbures. A la faveur de cette décision stratégique, l'Algérie est arrivée à détenir au moins 51% des intérêts des sociétés concessionnaires françaises comme CFPA, Petropar, SNPA, Coparex et autres Omnirex, Eurafrep et Frabcarep. Tous les intérêts miniers portant sur les gisements de gaz naturel ainsi que l`ensemble des intérêts détenus dans les sociétés de transport d'hydrocarbures ont également été nationalisés ce 24 février 1971. Le règlement définitif des différends résultant de cette décision est intervenu par la signature, le 30 juin 1971 entre Sonatrach et CFPA, et le 13 décembre de la même année entre Sonatrach et ELF-ERAP, d'accords sur les nouvelles conditions régissant leurs activités en Algérie. De Notre envoyée spéciale à Adrar Soumeya Lalaoui