Le rendez-vous est comme la fois passée, samedi devant la place de la Grande poste (Alger), où une centaines de militants de la cause animale, vétérinaires et propriétaires des chats et chiens domestiques se sont mobilisés pour réclamer les droits d'une vie digne pour ces animaux, et stopper carrément toute action de torture à leur égard. Ce deuxième rassemblement n'a, malheureusement, pas eu lieu, car les forces de l'ordre l'ont empêché, sous instruction. L'appel a été lancé, comme la dernière fois, via les réseaux sociaux par des groupes spéciaux, à l'instar « Algérie-El-Rifk-Compassion », « SOS animaux Algérie », « Seconde chance pour animaux en Algérie »…., où ces internautes n'ont pas hésité à dénoncer cette fourrière canine qui exécute les chats et les chiens par électrocution, qu'ils soient domestiques ou errants. Les manifestants se sont rendu devant la place de la Grande poste à 12 heures pile. Tous déterminés et unis, pancartes à la main sous des slogans hostile à cette « Galoufa » ainsi au système politique Algérien. Ils voulaient appeler à la fermeture de cette fourrière canine qui massacre ces animaux, alors que ces pratiques sont strictement interdites par la loi, mais, malheureusement pas en Algérie. Cette fois-ci, les forces de l'ordre ont envahi la place de la Grande poste afin d'opprimé ce rassemblement. Apparemment des instructions leur ont été données pour que personne de ces manifestants ne puisse protester. «Nous sommes tous libres et démocratiques. Nos revendications sont toutes légitimes. On va y retourner ici et appeler à la fermeture de cette Galoufa », nous a indiqué Wafa, une jeune militante de la cause animale, qui brandissait des pancartes sur lesquelles, nous pouvons lire «Stop à l'électrocution des animaux», «Galoufa, Dégage»… Malgré que la voie n'était pas libre pour entamer leur rassemblement, certains protestataires ont essayé, quand même, de marcher pacifiquement. Devant cet acharnement, les policiers ont arrêté un certain nombre de ces manifestants et jeter leur slogans à terre. Après la dispersion des militants, un autre activiste nous a confirmé que « La plupart de ces participants à ce rassemblement sont des vétérinaires, des avocats, des étudiants (activistes pour défendre les animaux) et des enfants. Ils sont tous respectueux et civilisés, or que les forces d'ordre les ont empêchés d'entamé ce mouvement de manière violente et incompréhensive». «Les policiers nous ont interdit de dénoncer pacifiquement cette fourrière canine devant la place de la grande poste, alors que, samedi passé, nous n'avons eu aucune interdiction », a-il-déploré. La détermination et la colère de ces manifestants s'amplifient de plus en plus. Une autre manifestante, militante de la cause animale et propriétaire d'un chat domestique capturé par cette fourrière canine, nous a affirmé avec détermination que « je suis la voix de ces animaux sans défense, et aujourd'hui je dis à haute voix, et sans avoir peur de personnes, je retourne ici chaque samedi, et je scande «Stop Galoufa» jusqu'à ce que cette dernière met fin à ses tortures et massacres». A noter que cette fourrière canine communément et couramment désignée par l'homonyme « Galoufa », selon plusieurs vétérinaires et activistes pour défendre les animaux, exercent des pratiques illicites à l'encontre de ces bêtes. Pas moins de 100 chats et chien errants sont capturés par jour, et par la suite, électrocutés.-