Les consultations lancées par le chef de l'Etat avec les partis politiques et des personnalités « se poursuivront jusqu'à l'élection présidentielle qui se tiendra dans les délais constitutionnels, le 4 juillet prochain », a indiqué, hier, le Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Habba El-Okbi, qui a présidé l'ouverture des travaux dans l'absence du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. Les travaux qui se déroulent à huit clos ont été marqués notamment par l'absence, le boycott et le retrait de plusieurs partis politiques et personnalités nationales, et ce, que ce soit en réactions immédiate ou tardive à l'invitation de la Présidence de la République à cette rencontre de concertation destinée « à débattre de la situation politique du pays et des moyens de garantir la transparence de l'élection présidentielle, prévue le 4 juillet prochain ». Le jour J, des partisans à l'idée de ces concertations se sont vus également retirés à défaut selon des chefs de partis, de transparence vitale pour ce genre d'évènements et aussi le sentiment de mépris causé par l‘absence inattendue du chef de l'Etat. Pour ce qui est du déroulement de la première journée desdites concertations, elle a été surtout marquée par les déclarations peu explicites du secrétaire général de la Présidence de la République. Outre l'annonce de la poursuite de ces consultations jusqu'au rendez-vous des élections présidentiels, M. Habba El Okbi a été presque formel en affirmant que ces échéances « se tiendront dans les délais constitutionnels : le 4 juillet prochain». Il dira que « les consultations engagées par le Chef de l'Etat avec les partis politiques et les personnalités nationales se poursuivront, car il s'agit de l'avenir du pays et de l'organisation d'élections libres et transparentes. Ces consultations visent à asseoir la démocratie, à organiser des élections libres et transparentes et à instaurer un nouveau régime politique», a t-il estimé en marge de cette rencontre qui se tient à la prestigieuse résidence de l'Etat à club des Pins à Alger. Pour ce qui est des partis qui ont boycotté cette rencontre, M. El-Okbi a fait savoir que la Présidence « a invité tout le monde aux consultations sur une question d'une extrême importance ». Il conclut : « l'opposition a sa propre logique ».