L'école est un maillon extrêmement important dans l'épanouissement de l'éducation de l'enfant et son développement. Du coup, elle doit jouer son rôle pour former le futur citoyen, c'est ce qu'a indiqué, hier, le président de la Fondation pour la promotion de la santé et du développement (FOREM), Mustapha Khiati, sur les ondes de la radio Algérienne. Intervenant à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaine III, le même responsable a déploré que l'Ecole Algérienne ne joue pas son rôle attendu. « De l'Ecole, un maillon important dans l'épanouissement et l'éducation de l'enfant, il est attendu qu'elle contribue à former le futur citoyen Algérien, « ce qui n'est pas le cas aujourd'hui », parce que, selon lui, certains responsables du département de l'éducation nationale n'ont pas été à la hauteur de leur mission. « Les ministres qui ont eu à se succéder, au cours des 20 dernières années à la tête de l'Education, « n'ont pas été à la hauteur de leur mission », a-t-il ajouté. Le problème de l'école, selon lui, c'est qu'elle a casser les rapports moraux de l'enfant avec sa société. « La raison, est que la configuration donnée à l'école par ces derniers, a contribué à « casser les rapports moraux de l'enfant avec sa société », en réduisant, sinon en éliminant les matières d'éducation civique et morale. « On a réduit pratiquement toutes les matières importantes de formation et d'éducation, pour les remplacer par une surcharge de programme notamment dans les matières scientifiques », a-t-il expliqué. A l'origine de cette situation, le président de la Fondation pour la promotion de la santé et du développement (FOREM), Mustapha Khiati a souligné la responsabilité de Boubaker Benbouzid, durant la présence duquel il note les déperditions scolaires de quelque 2,3 millions d'enfants, sur cinq années. En ce qui concerne les cours dispensés, M. Khiati a pointé du doigt les habitudes de « bourrage de crâne » des écoliers et les programme surchargés dont les écoliers sont victimes, tout en les obligeant de plus à transporter, chaque jour, près de 13 kilos de manuels et de cahiers dans leur cartable. Alors que la principale mission de l'école est d'assurer une bonne scolarisation des enfants, a-t-il rappelé, tout en estimant que l'Ecole d'aujourd'hui est en train de former des « personnes violentes ». M. Khiati a constaté que le système d'éducation, qui n'a cessé de faire l'objet de réformes à répétition et de pratiquer le dirigisme, a finalement « raté » les objectifs attendus de lui, le président de la Fondation pour la promotion de la santé et de la recherche constate que celui-ci est en train « de se diriger vers le mur ». S'agissant le rôle de la formation professionnelle, qui est censée assurer une prise en charge des élèves exclus de la scolarité, le président du FOREM a indiqué qu'elle ne joue pas son rôle convenablement, car elle n'assure la succession. Sur les 400 000 postes offerts par les centres de formation et d'apprentissage, en 2018, il a noté ainsi qu'il n'en a été inscrit que 35 000, en raison, du refus des jeunes d'y bénéficier d'un stage formation. Face à cette situation, il propose de repenser entièrement le système de fonctionnement de ce type de structures et de l'intégrer directement au système d'enseignement.