Les textes de lois consacrant l'insertion scolaire des enfants handicapés existent en Algérie mais ne sont pas suivis d'application, a déploré hier à Alger, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), Mostefa Khiati. Les textes de lois consacrant l'insertion scolaire des enfants handicapés existent en Algérie mais ne sont pas suivis d'application, a déploré hier à Alger, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), Mostefa Khiati. S'exprimant en marge de la rencontre organisée par la fondation sur la problématique de "l'insertion scolaire de l'enfant en situation de handicap", à l'occasion de la célébration de la Journée nationale des handicapés, le Pr. Khiati a assuré de l'existence d'une législation algérienne garantissant ce droit, citant la loi de 2008, laquelle comporte, entre autres dispositions, l'intégration des handicapés dans le système éducatif national. "Cette loi est même en avance par rapport à la Convention internationale en la matière, adoptée en 2009 et que l'Algérie a ratifiée, dans le sens ou contrairement à cette dernière, elle prend en charge même le volet lié à la prévention", a-t-il explicité dans une déclaration à l'APS. Mieux, M. Khiati estime que les dispositionsde la loi de 2008 "sont renforcées" depuis peu par celles contenues dans la Constitution amendée, lesquelles défendent, entre autres, le droit fondamental des enfants handicapés à bénéficier de l'éducation et de l'instruction, au même titre que les autres. Le problème, souligne-t-il, réside dans "la non application des textes existants, aussi bien à un niveau institutionnel que celui de la société", relevant "le peu d'acteurs de la société civile impliqués dans la défense des droits de cette frange vulnérable de la population". "Souvent, les associations qui activent dans ce domaine sont celles comptant les handicapés eux-mêmes ou leurs parents et cela n'est pas normal", a-t-il regretté, déplorant le manque d'infrastructures de scolarisations des différentes catégories de handicapés. "Toutes les wilayas ne sont pas dotées d'établissements scolaires spécialisés, même la capitale ne l'est pas suffisamment, elle devrait par exemple disposer d'au moins trois écoles pour les malvoyants, pour ne citer que ceux-là. Nous ne sommes pas encore arrivés à évoquer les cas des trisomiques ou des autistes, mais commençons par faire des démarches, par avoir des protocoles et par travailler en étroite collaboration entre les départements en charge de ce dossier, à leur tête celui de la Solidarité nationale", a plaidé M. Khiati. Lors de cette rencontre, plusieurs interventions thématiques ont abordé la nécessité d'intégrer l'enfant handicapé dans le système scolaire, à travers notamment l'accompagnement adéquat, la formation des formateurs spécialisés et la mise en place de stratégies d'adaptation didactiques et pédagogiques. S'exprimant en marge de la rencontre organisée par la fondation sur la problématique de "l'insertion scolaire de l'enfant en situation de handicap", à l'occasion de la célébration de la Journée nationale des handicapés, le Pr. Khiati a assuré de l'existence d'une législation algérienne garantissant ce droit, citant la loi de 2008, laquelle comporte, entre autres dispositions, l'intégration des handicapés dans le système éducatif national. "Cette loi est même en avance par rapport à la Convention internationale en la matière, adoptée en 2009 et que l'Algérie a ratifiée, dans le sens ou contrairement à cette dernière, elle prend en charge même le volet lié à la prévention", a-t-il explicité dans une déclaration à l'APS. Mieux, M. Khiati estime que les dispositionsde la loi de 2008 "sont renforcées" depuis peu par celles contenues dans la Constitution amendée, lesquelles défendent, entre autres, le droit fondamental des enfants handicapés à bénéficier de l'éducation et de l'instruction, au même titre que les autres. Le problème, souligne-t-il, réside dans "la non application des textes existants, aussi bien à un niveau institutionnel que celui de la société", relevant "le peu d'acteurs de la société civile impliqués dans la défense des droits de cette frange vulnérable de la population". "Souvent, les associations qui activent dans ce domaine sont celles comptant les handicapés eux-mêmes ou leurs parents et cela n'est pas normal", a-t-il regretté, déplorant le manque d'infrastructures de scolarisations des différentes catégories de handicapés. "Toutes les wilayas ne sont pas dotées d'établissements scolaires spécialisés, même la capitale ne l'est pas suffisamment, elle devrait par exemple disposer d'au moins trois écoles pour les malvoyants, pour ne citer que ceux-là. Nous ne sommes pas encore arrivés à évoquer les cas des trisomiques ou des autistes, mais commençons par faire des démarches, par avoir des protocoles et par travailler en étroite collaboration entre les départements en charge de ce dossier, à leur tête celui de la Solidarité nationale", a plaidé M. Khiati. Lors de cette rencontre, plusieurs interventions thématiques ont abordé la nécessité d'intégrer l'enfant handicapé dans le système scolaire, à travers notamment l'accompagnement adéquat, la formation des formateurs spécialisés et la mise en place de stratégies d'adaptation didactiques et pédagogiques.