Le commandement de l'Armée arabe syrienne (AAS) et ses alliés ont décidé de la reprise des opérations militaires dans l'enclave rebelle d'Idleb où sont stationnées des unités militaires turques et des centaines de conseillers militaires occidentaux. Cette décision longtemps attendue fait suite aux violations multiples du cessez-le-feu par des dizaines de groupes armés rebelles dont les plus puissants d'entre-eux ont osé mener des offensives en règle contre les territoires sous contrôle gouvernemental et les unités militaires syriennes stationnées à Homs ou à Alep. A informé l'agence arabe syrienne SANA. Les offensives rebelles contre les zones gouvernementales commencent à menacer les moyens de communications et d'approvisionnement entre Alep, Homs et Lattaquié et démontraient clairement que l'enclave rebelle d'Idleb est utilisée comme une tête de pont pour envahir le reste de la Syrie sous la supervision de l'OTAN. Une organisation comme Jeich Al-Fath ou Armée de la Conquête revendiquait ouvertement l'invasion du reste de la Syrie à partir d'Idleb, La situation devenait aussi dangereuse qu'intenable pour Damas et Moscou dont les bases russes faisaient face à une stratégie assez claire de prise à revers, préalable à un encerclement ou un enveloppement. Cette situation évoluait de façon défavorable pour Damas, d'autant plus que les négociations entre Moscou et Washington concernant le maintien du statu quo à Idleb visaient en fait un renforcement sans précédent des capacités rebelles et une invasion par l'OTAN d'une partie du territoire syrien. Moscou a été piégé dans le jeu et ne pouvait que tenter d'obtenir des garanties quant à la sécurité de ses effectifs déployés à Hmemim et Tartous, susceptibles d'être visés à tout moment par des frappes de missiles et concernant Hmemim des attaques de drones kamikazes ou des infiltrations de rebelles. Le gouvernement syrien subissant d'intenses pressions tant par ses alliés russe et iranien pour restreindre ses actions que par les menaces multiples auxquelles il fait face au sud face à Israël, à l'Est face à la multiplication des forces occidentales et leur supplétifs arabes et kurdes, et au nord avec une enclave sous occupation étrangère appelant aux visées expansionnistes. Moscou a finit par y voir un danger mortel pour sa présence en Syrie et Damas ne voit aucune autre solution que d'écraser l'enclave rebelle. Ce qui ne sera ni facile ni rapide. Il y a un risque réel de confrontation entre les armées syrienne et turque mais également entre les russes et les turcs. Les Casques Blancs, une organisation paramilitaires contrôlée par les services spéciaux britanniques et financée par la CIA et le Département d'Etat US vont reprendre du service et inventer une autre attaque sous faux drapeau aux chlore, sinon du sarin ou du VX (neurotoxique) et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques dont le crédit est déjà largement entaché par les manipulations flagrantes de pays comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou la France sera à nouveau mise à contribution pour préparer le terrain à une éventuelle frappe internationale. Les présidents américain, Donald Trump et turc, Tayep Reçep Erdogan, monteront certainement au créneau et leurs alliés multiplieront les menaces tacites ou explicites à l'égard de la Syrie et ses alliés.