Le président du Rassemblement patriotique républicain (RPR), Abdelkader Merbah, a appelé, avant-hier mardi à Alger, à la dissolution des formations politiques, pro-pouvoir à travers, a-t-il indiqué, la promulgation d'une loi fixant les modalités de leur dissolution et la récupération des biens dont ils ont abusivement bénéficié, outre leur privation de la participation aux différentes élections pour crimes moraux et corruption. «Une série de réformes avant les élections, notamment la promulgation d'une loi pour la protection de la Révolution, l'amendement de la Constitution, des Codes électoral et des partis ainsi que les lois relatives à la Magistrature et à l'Information, est nécessaire», a-t-il dit. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM), présidée par son coordinateur Karim Younès, Abdelkader Merbah, dit douter de la capacité du Panel du dialogue et de médiation, à trouver des solutions à la crise politique que vit le pays depuis le 22 février dernier. En dépit, dit-t-il, du soutien, absolu, de son parti à cette instance. «Le RPR ne pense pas que ce Panel de dialogue et de médiation détienne les solutions pour sortir de la crise actuelle, car étant une instance de médiation seulement», a-t-il observé. «Une série de réformes avant les élections, notamment la promulgation d'une loi pour la protection de la Révolution, l'amendement de la Constitution, des Codes électoral et des partis ainsi que les lois relatives à la Magistrature et à l'Information, est nécessaire», a-t-il dit. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de sa rencontre avec l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM), présidée par son coordinateur Karim Younès, Abdelkader Merbah, dit douter de la capacité du Panel du dialogue et de médiation, à trouver des solutions à la crise politique que vit le pays depuis le 22 février dernier. En dépit, dit-t-il, du soutien, absolu, de son parti à cette instance. «Le RPR ne pense pas que ce Panel de dialogue et de médiation détienne les solutions pour sortir de la crise actuelle, car étant une instance de médiation seulement», a-t-il observé. Le président du RPR a, à l'occasion, mis en avant l'absence d'une partie qui dialogue avec la classe politique, partis et société civile, faisant remarquer que dialoguer, la partie concernée, celle qui détient le pouvoir, en l'occurrence l'institution militaire, doit être présente. «L'autorité militaire doit recouvrer la souveraineté nationale spoliée par l'ennemi historique afin de remettre de l'ordre, une fois éradiqués les serviteurs à sa solde, infiltrés dans les différentes institutions nationales», a-t-il poursuivi. Convaincu que c'est, à l'institution militaire, a-t-il insisté, de mettre en œuvre la Déclaration du 1er Novembre qui appelle, a-t-il dit, à l'édification d'un Etat démocratique social, souverain dans le cadre des préceptes de l'Islam. Appelant, au passage, la classe politique à se tenir en rang serré derrière l'institution militaire pour lui permettre de mener à bien la transition démocratique et la remise du flambeau au nouveau président élu. L'Algérie, a ajouté Abdelkader Merbah, était face à un problème d'affranchissement d'une colonisation économique, culturelle et sociale. Sur un autre registre, l'Instance nationale de dialogue et de médiation a, dans un communiqué rendu public avant-hier mardi, indiqué, avoir reçu, depuis son installation, des acteurs de la société civile et plusieurs centaines de jeunes citoyens venus de différentes régions du pays exposer leur avis et préoccupations. «Une écoute attentive a été prêtée aux préoccupations de ces acteurs de la société civile et à ces centaines de ces jeunes citoyens et «leurs opinions et contributions prises en compte et enregistrées», ont précisé les rédacteurs de ce communiqué.