De nouvelles directives ont été mises en avant par le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui pour le renforcement du programme de la santé scolaire, et ce, en coordination avec le ministère de l'Education nationale. Ces directives portent notamment, selon la Direction de la prévention et de la promotion de la santé au même ministère, sur le renforcement des équipes de santé scolaire au niveau des Unités de dépistage scolaire (UDS) au niveau des wilayas qui en sont dépourvues outre la création des UDS dans les nouveaux établissements, a indiqué le sous-directeur chargé de la santé scolaire. Le ministère a donné des instructions fermes pour le don à titre gracieux de médicaments pour le traitement de la pédiculose et de la gale dans tous les établissements et du collyre pour le traitement du trachome dans 12 wilayas du Sud, en sus de l'orientation des élèves dépistés présentant des maladies qui nécessitent une prise en charge par un médecin spécialiste. Pour ce qui est de la vaccination et du contrôle d'hygiène en milieu scolaire, le ministère a appelé «au renforcement du programme de vaccination de routine pour les classes cibles, notamment les 1ères années (primaire, moyenne et secondaire), tout en mettant l'accent sur la nécessité du renforcement du rôle des Bureaux communaux d'hygiène (BCH), notamment dans la supervision et le contrôle des établissements scolaires et des cantines». M. Miraoui a également souligné concernant l'éducation sanitaire, l'importance voire la nécessité d'organiser des campagnes d'information et de sensibilisation sur plusieurs thèmes, dont la prévention des caries dentaires, des maladies transmissibles, de la violence en milieu scolaire, de la toxicomanie, du tabagisme et des accidents domestiques ainsi que la promotion d'une alimentation saine et équilibrée et de l'activité physique. Au terme des instructions les directeurs des établissements de santé de proximité (EPSP) en concertation avec les inspecteurs de l'éducation de la circonscription et les président des Assemblées populaires communales (APC) sont chargées de veiller à ce que les activités de dépistage et de suivi soient réalisées. Les directeurs des établissements scolaires et les associations des parents d'élèves sont ainsi invités, à créer et redynamiser «les clubs de santé et les comités de lutte anti-tabac» en vue de sensibiliser sur les dangers de ce fléau et de promouvoir l'éducation des élèves par leurs pairs. En outre, près de 25.000 établissements scolaire ont bénéficié d'une opération de contrôle d'hygiène et de salubrité, soit un taux de 94% et environ 17.000 cantines sur 17.547 cantines recensées au niveau national. Signalant aussi que seulement 38,43% des anomalies constatées par les personnels de santé ont été corrigées. 1.923 unités de dépistage et de suivi (UDS) existent à travers le territoire national, dont 1.349 UDS implantées dans les établissements scolaires, 447 UDS implantées dans des structures de santé et 127 autres UDS implantées dans les locaux dégagés par les collectivités locales. Le personnel exerçant au niveau de ces unités s'élève à 2.233 médecins, 1.975 dentistes, 1.797 psychologues et 2.576 paramédicaux.