, a affirmé la revue El Djeich dans son dernier numéro, dénonçant, par la même, certaines parties qui «tentent de semer des embûches dans le processus de dialogue, en faisant valoir la nécessité d'une période de transition afin d'entraîner le pays dans le piège du vide constitutionnel». L'Edito d'El Djeich indique qu'au moment où le peuple algérien, dans toutes ses composantes, a "approuvé" la démarche de sortie de crise de l'armée «reposant sur le dialogue rationnel sans exclusive dans le cadre de la légalité constitutionnelle, certaines parties tentent de semer des embûches dans le processus du dialogue, en faisant valoir la nécessité d'une période de transition afin d'entraîner le pays dans le piège du vide constitutionnel, dans une tentative d'abuser et de tromper l'opinion publique interne et étrangère, en véhiculant des idées douteuses et empoisonnées». «Elles semblent ignorer que l'ère des diktats et de la fabrication des présidents est définitivement révolue, comme l'a affirmé le Général de corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), en déclarant : quelques voix fourbes dont les intentions malveillantes sont bien connues, ayant vendu leur âme pour servir les intérêts de la bande et ceux de leurs maîtres, œuvrent par tous les moyens possibles à entraver le travail de l'instance nationale de la médiation et du dialogue», note la même source. Pour El Djeich, ces parties tentent notamment «d'imposer des conditions irréalisables et des exigences rejetées dans leur totalité, notamment en faisant la promotion de l'idée de la négociation au lieu du dialogue et de la désignation plutôt que l'élection». «La détermination de notre Commandement militaire à ce que notre armée se tienne aux côtés du peuple en vue de concrétiser le changement souhaité, d'encourager le dialogue rationnel et intègre afin d'aller rapidement vers des élections présidentielles transparentes, est un principe duquel notre armée nationale populaire, digne héritière de l'armée de libération nationale, ne déviera pas». La revue indique, en outre, que «la phase que nous traversons nécessite de faire prévaloir la légalité constitutionnelle à travers l'organisation d'élections présidentielles dans les plus brefs délais qui déboucheront sur l'élection d'un président de la République ayant le désir de servir le pays et le peuple en toute sincérité», précisant, toutefois, que ceci, se fera «loin de toute surenchère ou tentative d'imposer des conditions irréalisables, des diktats et de véhiculer des idées coloniales d'un autre âge, condamnées par l'Histoire et rejetées par le peuple».