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Refoulés par leur pays, ils choisissent «elharraga»
Publié dans La Nouvelle République le 06 - 10 - 2019

Treize immigrants clandestins interceptés et sauvés par les gardes-côte dans la wilaya de Cherchell. Un cas parmi d'autres qui illustre l'ampleur et la gravité de ce phénomène qui revient à la charge des jeunes et au profit des «passeurs». Ces derniers jours, l'immigration illégale s'est développée de façon constante et préoccupante.
Le nombre des immigrés clandestins algériens qui ont péri lors de leur périlleuse traversée ne cesse d'augmenter. De même pour les rescapés. Personne n'est épargné, hommes, femmes et même enfants embarquent vers l'inconnu au péril de leur existence. Ils bravent la mer et se confrontent à la déperdition. Laissez tout derrière soi et faire offrande de sa vie à la mer et de son argent aux «passeurs» est une problématique qui ne date pas d'aujourd'hui. Mais qui organise réellement ces immigrations clandestines?
Une question qui restera sans réponse tant que le phénomène du trafic d'être humain et l'esclavagisme existeront, touchant particulièrement, les pays pauvres au pouvoir despotique et économique rachitique. L'ambition juvénile et la recherche d'un lendemain meilleur ont eu raison des jeunes Algériens qui se battent quotidiennement contre la précarité et l'injustice sociale. Face à cette impasse et à la dérive politique qui planent sur le pays, cette frange de la société, persécutée choisi les barques de la mort. En un mois, le chiffre des immigrés illégaux a explosé et risque d'augmenter davantage, en absence de l'intervention des autorités qui traitent ce phénomène superficiellement. Le grand mystère demeure du côté des «passeurs» ou les «organisateurs des voyages de la mort».
Ce phénomène complexe est-il si organisé et supervisé? D'où des politiques et des lobbyings sont probablement derrière la prolifération de ce phénomène, mais pour un objectif différent que celui escompté par les immigrants clandestins qui aspirent à une meilleure vie, à un rêve qu'ils voient tous les jours défiler devant leurs yeux à chaque fois qu'ils consultent leur page Facebook, Instagram ou autres réseaux social. A défaut de bonnes conditions de vie, notamment, socio-professionnelles, le jeune Algérien opte pour l'immigration clandestine au risque de perdre la vie et de chômer, sans même savoir ce qui l'attendrait à l'autre rive. La jeunesse aspire à un avenir fait d'espoir et du bon vivre, pas de promesses et de mensonges.
Les jeunes algériens quittent leurs familles et sombrent en mer, sans nouvelle et sans prise en charge. Même les rescapés, incarcérés et privés de leur liberté dans des pays étrangers – transit (Espagne, Grèce, Turquie et Tunisie), sont livrés à eux-mêmes, en l'absence des autorités qui font la sourde oreille face à ce phénomène. Un phénomène cautionné par les médias, les pouvoirs publics et les organisations humanitaires internationales qui prétendent œuvrer pour la protection de la vie humaine, alors que des milliers de jeunes algériens et d'autres pays luttent pour la survie en mer. Après quelques mois au calme c'est la tempête. Un retour inattendu et inquiétant du phénomène de l'immigration clandestine. Des dizaines de jeunes et de familles tentent de traverser les côtes algériennes vers n'importe quelle destination, autre que l'Algérie qu'il qualifie «d'enfer et de prison à ciel ouvert».
Chaque jour, les autorités enregistrent un naufrage. Tout au long du littoral, de Annaba à Tlemcen, les «harraga» ne reculent devant rien et convoitent l'exode au péril de leur vie. Des familles entières pleurent la perte de leurs enfants et de leurs proches. Elles réclament de rapatrier les dépouille mortelles ou de les sauver des prisons étrangères. Un calvaire au quotidien et une incompréhension qui ne dépeint plus ses maux. Jusqu'à quand, ce phénomène?
Des adolescents, des pères de familles tentent de fuir le pays et de rejoindre les pays européens en bravant toutes les menaces humaines. Sans oublier celles climatiques qui aggravent leur situation. Les conséquences, une mort certaine pour ne pas dire un suicide collectif. C'est là où le citoyen se pose la question sur le pourquoi prendre un tel risque et qui est l'instigateur de ces odyssées mortelles ? Depuis le mois de septembre dernier, les garde-côtes et les services de la Protection civile sont à pied d'œuvre pour secourir les immigrants clandestins, appelés communément «harraga». Le nombre de jeunes qui prennent ce risque s'affolent et fait montre de l'ampleur du phénomène social qui n'a pas disparu, mais attendait le moment opportun pour se relancer.
Peu sont ceux qui arrivent à destination, s'ils ne sont pas secourus par les garde-côtes, ils échouent sur les rivages ou dans des endroits peu probables à l'esprit, ou se perdent dans les profondeurs de la méditerranée. Les plus chanceux arrivent à destination sains et saufs, mais à quel prix ? La semaine dernière, les autorités espagnoles avaient déclarées que plus de 265 «harraga» avaient amerri sur leurs côtes. Donnant ainsi l'alarme sur la dangerosité du fléau. Ils ont choisi de transiter par ce pays afin d'atteindre d'autres pays européens, notamment, la France, l'Allemagne, la Belgique. C'est un phénomène complexe subventionné par certaines personnes démunies de tout âme et profitent de l'autisme des autorités.


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