Des forces extraconstitutionnelles, a indiqué, hier dimanche, à Mila, le président du parti Talaie El Houriyet, Ali Benflis, candidat à la présidentielle du 12 décembre prochain, ont pris le pouvoir et se sont alliées à l'extérieur pour casser l'Etat ! «Les forces extraconstitutionnelles ont fait peser d'imminents périls sur l'existence même de l'Etat national. Elles s'étaient faites plus arrogantes. Les lobbies n'étaient jamais aussi actifs pour influencer la décision gouvernementale», a-t-il indiqué. S'exprimant lors d'un meeting électoral, le prétendant à la magistrature suprême a rappelé que trois mois après les élections présidentielles d'avril 2014, il a mis en garde contre des forces inconstitutionnelles qui se sont emparées de la présidence et qui ont œuvré pour mener le pays à l'abîme. «Ces forces extraconstitutionnelles se sont alliées à l'extérieur pour casser l'Etat, saboter l'Algérie et mener le pays à une nouvelle occupation», a soutenu le candidat Ali Benflis. L'Armée nationale populaire (ANP) a, a-t-il affirmé, réduit l'influence du gang et étouffé la corruption et les corrompus. «L'institution militaire, alliée avec le peuple, a combattu la corruption et mis fin aux agissements de la bande à travers la révolution pacifique initiée par un grand peuple», a poursuivi le prétendant à la magistrature suprême, faisant observer que la prochaine élection présidentielle permettra à l'Algérie d'avoir un chef de file qui défendrait le patriotisme et la patrie et mettrait fin à cette farce. Revenant sur son programme électoral, Ali Benflis a mis en avant la nécessité de créer un haut-commissariat de la planification jouissant, a-t-il dit, d'une large autonomie administrative. Une instance que sera chargée d'orienter l'action du Gouvernement dans les domaines économique et social. En prenant en charge, a-t-il poursuivi, la planification sectorielle, la veille stratégique et le suivi des différentes approches de développement et la coordination entre elles dans tous les secteurs. Le candidat à la magistrature suprême a, à l'occasion, promis la valorisation du rôle du CNES en révisant sa composante pour, a observé Ali Benflis, assurer une meilleure représentativité des mouvements associatif et syndical, en élargissant ses prérogatives en matière de prospective et en le transformant en vrai organe consultatif auquel peuvent recourir le Gouvernement et le Parlement, lors de la préparation des projets de loi. Ainsi que le renforcement des moyens et de l'autonomie de l'Office National des Statistiques (ONS), celui de l'Institut National des Etudes Stratégiques Globales (INESG) et, la création de cellules de réflexion, d'instituts et d'entreprises spécialisés dans les études des grands enjeux auxquels fait face le pays. Ali Benflis s'est, en outre, engagé à créer ce qu'il a qualifié d'un réseau national de collecte des données statistiques sur les plans local et national dans l'objectif de renforcer la crédibilité des statistiques et des indicateurs socio-économiques afin de rendre les réformes programmées plus efficaces.