Le projet de loi modifiant et complétant la loi N° 04-19 du 26 décembre 2004 relative au placement des travailleurs et au contrôle de l'emploi, a été adopté, lundi, par les membres de l'Assemblé populaire nationale (APN), lors d'une séance plénière. A cette occasion, le ministre du Travail, Tidjani Hassan Haddam, a souligné, dans une allocution lue en son nom par le Secrétaire général du ministère, l'importance de l'adoption de ce projet de loi qui «s'inscrit dans le cadre des efforts de l'Etat dans le cadre de la politique d'appui aux activités, de renforcement de l'emploi et de la recherche de solutions tendant à la dynamisation et à la diversité de l'économie». Selon le ministre, «le problème du chômage influe sur la dynamique socio-économique et menace sa cohésion, d'où l'impératif d'engager des débats politiques au double plan national et international pour mettre fin à ce phénomène», a ajouté le ministre, préconisant «d'adapter la législation aux exigences du marché du travail et de renforcer l'approche de réforme du secteur en direction des jeunes pour leur donner davantage d'espoir et de confiance en l'avenir». Le représentant du gouvernement à évoqué, à ce propos, la réduction des délais de traitement des offres d'emploi de 21 jours à 5 jours seulement, affirmant que la responsabilité en matière d'emploi «est une responsabilité commune qui incombe pleinement à tous les acteurs pour faire face radicalement au phénomène du chômage». Pour sa part, le rapporteur de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle a déclaré que ce projet de loi «qui n'a fait l'objet d'aucun amendement revêt une importance majeure et confirme la réussite de l'expérience de médiation dans le domaine de rapprochement entre l'offre et la demande de l'emploi aux mieux des intérêts des jeunes en leur facilitant les opportunités d'accès à l'emploi». Ce texte de loi, a-t-il encore ajouté «vise à conférer la flexibilité aux mesures de médiation dans le marché de l'emploi, à améliorer la qualité et l'efficacité des services publics de l'emploi et à réduire le traitement des offres d'emploi de 21 jours à 5 jours au maximum». De son côté, la présidente de la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle a précisé que le projet de loi «a été examiné minutieusement et objectivement en vue de renforcer et d'actualiser l'arsenal juridique du secteur du travail et son adaptation aux développements de l'heure dans le monde du travail afin d'assurer des postes d'emploi aux jeunes, éliminer le chômage et favoriser l'égalité des chances sur le marché de l'emploi».