La crise sanitaire du Covid-19 est entrain de remodeler le monde économique et de mettre à nu toutes les défaillances et dysfonctionnements du capitalisme en crise, mais qui arrive à chaque fois à se régénérer. Cependant, les pays du monde entier sans aucune exception ont subi les conséquences de cette crise qui a mis à rude épreuve l'économie mondiale. Baisse du produit intérieur brut (PIB) par habitant de plus de 8% et effondrement des indices économiques mondiaux impactant la stabilité sociale et politique des pays, notamment, ceux confinés à cause de la propagation de la pandémie. L'Algérie devra profiter, selon Ali Bey Nasri, président de l'Association nationale des exportateurs (ANEXAL) de cette conjoncture pour relancer son économie après la pandémie du coronavirus qui a engendré « une situation inédite dans le monde». Il a plaidé, lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale, chaine III, pour une refondation nationale « à même de permettre à l'Algérie de se placer sur la scène régionale et mondiale », citant à titre d'exemple la relocalisation des entreprises des puissances économiques à l'internationale, estimant que « l'Algérie pourrait saisir cette opportunité pour accueillir d'éventuelles industries profitant ainsi de son emplacement et de sa proximité avec l'Europe ». M. Ali Bey Nasri a répondu à la question de la réorganisation du commerce international qui serait une évidence après la pandémie qui pourrait également, imposer de nouvelles règles et révisions d'autres en fonction de l'évolution de la situation à l'internationale. « Les bouleversements occasionnés par la pandémie du Covid-19 seront important », a-t-il soutenu, évoquant quelques chiffres des institutions mondiales, FMI et OMC, qui « tablent sur un recul de 8% sur le PIB mondial est une décroissance du commerce international ». Sous les effets de cette crise sanitaires qui a chamboulé tous les indices économiques internationaux et a pénalisé, conséquemment, les grandes puissances qui font face à une crise économique sans précédent et dont les répercussions vont durer pour des années. «Chaque crise contient des opportunités », a-t-il indiqué, expliquant, de ce fait, qu' « avec la relocalisation des investissements, l'Algérie doit travailler pour avoir sa part des IDE (investissements directs étrangers. En plus de sa proximité avec l'Europe, le pays doit améliorer son climat des affaires pour intéresser ses investissements». Pour l'intervenant cette une chance à saisir car l'Algérie « s'achemine vers une baisse continue des recettes en devises » et devra trouver de nouvelles alternatives de financement pour s'en sortir.