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Des dispositions et des mesures pour mettre fin à l'anarchie dans certains créneaux Problématiques enregistrées dans la distribution des fruits et légumes
Le ministre du Commerce, Kamel Rezig a affirmé que des dispositions et des mesures ont été prises pour mettre fin à l'anarchie régnant dans certains créneaux et filières de distribution du secteur. «Une commission ministérielle a été récemment mise sur pied et se penche sur la question de la moralisation de l'acte commercial en analysant les causes des problématiques enregistrées dans nombre de filières et branches», a-t-il indiqué dans un entretien qu'il a accordé à l'APS. Le représentant du gouvernement a, à l'occasion, annoncé le lancement prochain d'une large opération d'évaluation et de réexamen de plusieurs dossiers relatifs aux activités sous tutelle dans le cadre d'une démarche de moralisation de l'acte commercial visant essentiellement, a-t-il fait observer, à assainir le marché des tenants de la spéculation, du monopole et de la manipulation des prix. «Après le Ramadhan, nous envisageons le réexamen de plusieurs questions. Nous sommes déterminés à moraliser l'acte commercial dans tous ses aspects», a assuré le ministre. Evoquant les mesures prises avant le mois sacré du Ramadhan avec les autres départements ministériels et les Services de sécurité, principalement les multiples rencontres, organisées à différents niveaux avec les unions et les offices, Kamel Rezig a estimé que celles-ci ont permis de parvenir à une stabilité et à la lutte contre la spéculation et le monopole. A l'exception, a-t-il relevé, des perturbations enregistrées dans deux produits (semoule et farine) et la filière viande. «Le citoyen était conscient que le Ramadhan de cette année n'est pas le même que les années précédentes», a-t-il dit. S'agissant des dispositions prises pour l'organisation des marchés durant le mois sacré du Ramadhan, le ministre a fait savoir que le repos hebdomadaire des commerçants a été suspendu jusqu'à la fin du mois sacré, relevant que la prise du repos hebdomadaire (vendredi et samedi) au début de la première semaine a été à l'origine d'un dysfonctionnement dans l'approvisionnement du marché en divers produits, et partant, d'une hausse des prix. Pour laquelle (augmentation des prix, ndlr) des mesures entrant dans le cadre de ses prérogatives ont été prises contre les spéculateurs à chaque fois qu'il a été destinataire d'une plainte. Pour ce qui est des mesures prises pour juguler la propagation du coronavirus, le ministre du Commerce a fait savoir que celles-ci ont eu un impact direct sur le programme du ministère qui prévoyait l'organisation de salons au niveau de chaque wilaya avec l'application de prix préférentiels et offres promotionnelles. Pour Kamel Rezig, la spéculation, notamment sur les produits subventionnés, est désormais un phénomène habituel qui ne se limite point au mois du Ramadhan. Considérant que l'apparition de la pandémie du Covid-19 cette année a impliqué des mesures plus coercitives contre le monopole et la spéculation. «Durant le premier trimestre, les agents du contrôle ont effectué plus de 42 000 interventions dans le cadre de la lutte contre la mafia du commerce en dépit des difficultés de déplacement pendant les tranches horaires du confinement», a-t-il révélé. Enfin, s'agissant des décisions de suspension des activités commerciales prises par certains walis, le ministre du Commerce a estimé que c'est le non-respect par le citoyen des conditions de prévention qui a motivé ces décisions.