Le retour de la gestion du commerce extérieur par le système des licences «n'est pas du tout à l'ordre du jour», affirmé, jeudi à Alger, Kamel Rezig, ministre du Commerce». Le retour au système des licences n'est pas du tout à l'ordre du jour. «Nous sommes en train d'encadrer et de soutenir les exportateurs par la levée de toutes les contraintes administratives rencontrées, la suppression du certificat d'exonération des droits de douane en est la preuve», a déclaré le ministre. M. Rezig a souligné l'attachement de son département ministériel à encourager le commerce extérieur, à travers l'allègement des formalités administratives pour soutenir les opérateurs économiques et l'accélération de la cadence de numérisation du secteur. Le ministère du Commerce travaille en coordination avec le ministère des Finances pour introduire des amendements ayant trait au Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE), créé en 1996, en vue d'orienter l'appui financier aux exportateurs algériens qui promeuvent leurs produits sur les marchés extérieurs, a-t-il dit. Concernant les amendements qui seront proposés prochainement au Premier ministère, M. Rezig a précisé qu'ils visent dans leur ensemble à simplifier le dossier d'indemnisation des exportateurs dans le cadre du FSPE à partir de 2021. Ces mesures en cours d'examen concernent également le soutien financier aux exportateurs à travers la révision des montants et des taux à même de servir et d'encourager l'exportateur à accéder aux marchés étrangers, a-t-il poursuivi. Le ministre du Commerce a indiqué que l'opération de remboursement aux exportateurs d'un taux déterminé des frais de transport des biens et des marchandises vers l'étranger ou des dépenses de leur participation aux foires spécialisées à l'étranger, deviendra plus facile grâce à la numérisation et à l'allègement des formalités administratives. Le sous-directeur auprès du ministère du Commerce chargé du suivi et de la promotion des exportations, Abdelatif El Houari, a soutenu que le dernier amendement sur ce Fonds est intervenu en vertu de la loi de Finances 2014 qui a fixé à travers des textes d'application, les montants payés par l'Etat en faveur des exportateurs à travers le Fonds. En vigueur depuis 2016, les textes en question fixent le taux de prise en charge d'une partie de la participation des exportateurs aux foires et salons spécialisés organisés à l'étranger, et des coûts des programmes relatifs à la formation spécialisée des opérateurs économiques dans les métiers d'exportation. Une partie des frais du transport international des marchandises, fixée à 50%, sera prise en charge par le Fonds. En plus du remboursement des frais de transport maritime international, un remboursement des frais du transport terrestre a été décidé en 2019, avec l'orientation de l'Algérie vers l'exportation et l'échange commercial établi avec les pays voisins, à savoir le Mali, le Niger et la Mauritanie, a fait savoir le même responsable, rappelant que cette dernière constitue la principale porte vers les pays de l'Afrique de l'Ouest.