Dix (10) personnes sont mortes et plus de 200 autres ont été secourues au niveau national, suite à des accidents domestiques dus au monoxyde de carbone (CO) émanant d'appareils de chauffage, selon un bilan présenté, mardi, par le chargé de l'information à la Direction générale de la Protection civile. Dans une déclaration à l'APS, le capitaine Yousfi Mourad a précisé que depuis le 1 janvier, 10 personnes sont mortes asphyxiées par le gaz de monoxyde de carbone émanant d'appareils de chauffage et de chauffe-eau au niveau national, soulignant que le plus lourd bilan a été enregistré au niveau d'Alger, avec 3 morts, suivi de Tiaret, Aïn Defla et Djelfa (2 décès pour chacune) et un décès à Batna. Au cours de la même période, 700 interventions ont été enregistrées ayant permis de sauver 221 personnes d'une mort certaine due à l'inhalation du gaz de monoxyde de carbone émis par les appareils de chauffage. Ces personnes ont été transférées aux services hospitaliers pour recevoir les soins nécessaires. A cet effet, le capitaine Yousfi a exprimé ses regrets d'avoir enregistré des victimes d'intoxication au monoxyde de carbone, malgré les campagnes de sensibilisation menées par les différentes unités de Protection civile à travers le pays pour rappeler aux citoyens la nécessité de respecter les mesures de précaution et de sécurité pour réduire ces accidents mortels. Le même responsable a imputé ces accidents domestiques au manque d'aération et d'entretien périodique des divers appareils, ainsi qu'à leur mauvaise installation par des personnes non qualifiées, en sus du non-respect des conditions de sécurité, appelant à mettre en place d'ouvertures d'aération en haut et en bas des endroits où l'équipement fonctionnant au gaz est installé et d'utiliser un détecteur de monoxyde de carbone en guise de moyen d'alerte.