Au cours d'une rencontre, hier, avec une délégation de notables de la wilaya d'Illizi, organisée au ministère de l'Energie, le Médiateur de la République, Karim Younes, a déclaré que la médiation avait été mise en place par le président de la République pour supprimer l'injustice dont souffrent des citoyens et pour la répartition équitable des richesses nationales, plus particulièrement dans les zones enclavées et les zones d'ombre. Il a ajouté que sa mission consiste également en l'amélioration de la vie des citoyens. Le Médiateur de la République a souligné que le président de la République avait créé l'institution de la médiation, afin de lutter contre la bureaucratie qui fait obstacle à la répartition équitable de la richesse nationale. «Nous avons été peinés de constater la situation dans certaines régions de la wilaya d'Illizi, alors que nous sommes en 2021, où les conditions de vie sont très insuffisantes. Il a promis de soulever ce problème à tous les ministères concernés, «car c'est notre devoir, et une tâche que le président de la République nous a confiée». A propos de l'empêchement de certains notables de voter, le Médiateur de la République a exprimé sa désapprobation, considérant que priver ces notables du droit aux élections était une «honte» et un «pêché». Le Médiateur de la République a fait savoir que ses services étaient intervenus pour la restauration des droits de certains notables concernant le droit de vote qui leur avait été enlevé depuis 2014. Il a fait savoir également que l'institution de la Médiation avait contacté à ce sujet le président de l'Autorité nationale indépendante pour les élections et que le problème avait été résolu. Karim Younes, a évoqué les problèmes qui alimentent la pensée bureaucratique, considérant qu'elles ne servent pas le citoyen et entravent la construction de l'Algérie. Il a expliqué que son institution lutte contre tous les problèmes et tous les dangers, soulignant la nécessité d'une coopération de tous pour les surmonter. Jeudi dernier, intervenant au Forum de la Chaîne II de la radio nationale, Karim Younes avait rappelé que la mission dont l'a chargé le président de la République, est de lutter contre la bureaucratie. Le président de la République voulait que «le citoyen vive dans la paix, le respect et la dignité, et ne doit pas être lésé dans ses droits», a-t-il souligné. Il a affirmé, lors de ce forum, qu'il faut «combattre la hogra», car celle-ci, a-t-il expliqué, intervient quand un fonctionnaire ou responsable, quel que soit son rang dans l'échelle de l'administration dépasse ses prérogatives et exerce son hégémonie sur le citoyen. Il a considéré que ce sont de telles pratiques qui donnent «la mauvaise bureaucratie et la mauvaise administration». Toutefois, Karim Younes estime que «l'administration n'est pas totalement mauvaise», mais «il y a ceux qui ne font pas bien leur travail, l'on ne doit pas mettre tout le monde dans le même panier».