Des spécialistes en infectiologie, en épidémiologie, en médecine préventive et en immunologie ont mis en garde contre le non respect des mesures préventives contre la Covid-19 recommandées par les autorités publiques pour éviter une recrudescence des cas, comme c'est le cas dans certains pays occidentaux. De nouvelles vagues de contamination au coronavirus ne sont pas à écarter s'il y a un relâchement dans l'application des mesures barrières, outre la propagation des nouveaux variants, notamment britannique et nigérian récemment enregistrés en Algérie, soulignent ces spécialistes dans des déclarations à l'APS. Le chef de service des maladies infectieuses à l'Etablissement hospitalier public (EHP) de Boufarik (W. Blida), Dr Mohamed Yousfi a appelé à maintenir la situation épidémiologique stable «tant que l'immunité collective n'est pas encore atteinte, grâce à la vaccination d'un grand nombre de citoyens, d'autant que les quantités réceptionnées en Algérie ne permettent pas encore de réaliser cet objectif». Les pouvoirs publics doivent étendre la communication et l'information pour rappeler aux citoyens ces mesures barrières de manière à éviter aux hôpitaux et aux corps de la santé les pics précédemment enregistrés et qui avaient mené à l'épuisement du personnel soignant», a-t-il regretté. Pour ce qui est des nouveaux variants notamment Britannique et Nigérian, Dr Yousfi a mis en garde contre la prolifération de ces variants, d'autant qu'un manque est déploré en ressources humaines spécialisées dans le diagnostic par examens génétiques et ce, en dépit de la disponibilité du matériel nécessaire.