La Télévision algérienne a diffusé vendredi soir, un deuxième documentaire pour dévoiler la véritable nature des deux organisations – Rachad et le Mak – qui ont été classées organisations terroristes par l'Algérie. Le documentaire a confirmé ce que beaucoup d'Algériens savaient : à partir de l'étranger où ils sont confortablement installés les leaders de ces deux organisations, mais aussi d'autres animateurs de blogs et de sites électroniques agissent contre l'Algérie. Les images montrées se passent de commentaires. On y voit la métamorphose de Ferhat Mehheni qui, du temps où il était chanteur-vedette et poète, clamait son algériannité et se déclarait être fier d'avoir cette personnalité algérienne composée de l'amazighité, l'arabité et l'islamité, et qui, soudainement, on ne sait sous l'effet de quel événement, est devenu carrément anti-algérien, prône le séparatisme de la Kabylie et proclame son admiration pour l'entité sioniste qu'il considère comme un modèle qu'il n'hésitera pas à copier et à mettre en œuvre. A l'autre extrême, on voit également la «mue» de l'ex-dirigeant du parti-dissous, la démocratie Ali Benhadj, qui lançait à qui voulait l'entendre qu'il était contre la démocratie, un concept impie, «kofr», et que l'on voit sur les vidéos diffusés sur les réseaux sociaux accepter la compagnie de démocrates qui, pourtant, le combattaient, dans les années du terrorisme. Le documentaire dévoile également les vraies intentions des dirigeants de Rachad. Zitout et Dhina excellent dans la duplicité, la ruse étant, c'est connu chez les islamistes, une arme de guerre pour eux. Le documentaire donne la parole à des experts algériens, comme les professeurs Bensaada et Berkouk qui expliquent la démarche des organisations terroristes, Rachad et Mak, et de leurs alliés visant la sécurité et la stabilité de l'Algérie, avec tous les risques que cela comporte pour les Algériens. Tous les observateurs, mais aussi beaucoup d'Algériens qui suivent l'actualité, savent que les alliances des manipulateurs du Hirak dans sa deuxième version, sont contre-nature, dans la mesure où les positions des uns et des autres sont diamétralement opposées globalement sur le projet de société et sur toutes les questions de détails également. Ils persistent à maintenir une alliance de façade pour déstabiliser l'Algérie et s'entredéchirer ensuite au détriment des Algériens qui seront alors dans une situation dramatique. La tentative de dévoyer le Hirak est clairement annoncée dans les propos des dirigeants de Rachad. Ce documentaire fait suite au classement par l'Algérie de Rachad et du MAK sur la liste des organisations terroristes. C'est sur la base des actes hostiles et subversifs commis par ces mouvements pour déstabiliser le pays et attenter à sa sécurité, que la décision a été prise par le Haut Conseil de Sécurité (HCS) au cours de sa réunion périodique, présidée par le Président Abdelmadjid Tebboune, tenue mardi 18 mai 2021. Depuis plusieurs mois, les observateurs avaient noté l'activisme des réseaux de la mouvance de l'ex-FIS regroupés au sein de l'organisation Rachad et des réseaux du MAK, qui cherchaient, à partir de l'étranger où ils sont installés, à faire sortir le Hirak de sa démarche pacifique et à l'amener à une escalade dans la provocation. Dans son édition du mois de mai, la revue El Djeïch avait fustigé ces deux mouvements «qui s'allient aux ennemis de l'Algérie pour attenter à sa sécurité et à sa stabilité, en recrutant des mercenaires, en entraînant des traîtres et en les préparant à exécuter des opérations terroristes à l'intérieur du territoire national pour tuer des Algériens et détruire la Patrie». Les graves aveux donnés par un ex-membre du mouvement subversif MAK aux services de sécurité, ont révélé «l'existence d'un plan criminel perfide visant à perpétrer ces attentats pour exploiter, ensuite, les images dans leurs campagnes subversives et implorer l'intervention étrangère dans les affaires internes du pays», avait précisé le MDN dans un récent communiqué, ajoutant que «ce plan a levé le voile sur l'implication de plusieurs membres du mouvement séparatiste MAK, ayant bénéficié d'entraînements au combat à l'étranger avec le financement et le soutien de pays étrangers». Les Algériens ne sont pas dupes, ils ont compris que des courants politiques ont fait main basse sur les marches hebdomadaires pour les prolonger dans une voie qui ne correspond pas à l'intérêt du pays.