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Yo-Yo Ma et Sebastiao Salgado parmi les lauréats du prix «Nobel» des arts
Praemium Imperiale 2021
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 09 - 2021

Le prix Praemium Imperiale est considéré comme le «Nobel» des arts. Parmi les cinq lauréats annoncés ce mardi 14 septembre pour l'édition 2021, figurent entre autres le violoncelliste américain Yo-Yo Ma et le photographe brésilien Sebastiao Salgado.
Décerné depuis 1988 par la famille impériale du Japon au nom de la plus ancienne fondation culturelle nippone, la Japan Art Association, le prix Praemium Imperiale est considéré, grâce à sa dotation de 15 millions de yens (125 000 euros) pour chaque lauréat, aussi comme le «Nobel» des arts. Il est attribué pour l'ensemble d'une carrière artistique dans cinq domaines : peinture, sculpture, architecture, musique et théâtre-cinéma.
Sebastião Salgado, le maître de la lumière naturelle
Il est bel et bien photographe, mais pour le « Nobel » des arts, le Brésilien Sebastiao Salgado (Brésil/France) se retrouve primé dans la catégorie Peinture. Né le 8 février 1944 dans le Minas Gerais, au Brésil, l'artiste a commencé sa carrière de photographe professionnel à Paris en 1973. Ensuite, il n'a pas cessé de parcourir le monde. En 1986 et 1988, il consacre deux projets au Sahel et à la famine en Afrique. Sa série Workers témoigne de la vie éprouvante des travailleurs manuels dans le monde. En 2000, il partage la vie quotidienne des migrants et réfugiés. Ebranlé par des violences terribles lors du génocide rwandais et de la guerre en Yougoslavie, Salgado arrête pendant un certain moment la photographie, avant de redémarrer au Brésil avec une nouvelle mission : la sauvegarde de la planète. Célèbre pour sa capacité de rendre palpable à travers la lumière naturelle la beauté de la nature et la fragilité des hommes et des femmes, son projet Genesis (2013) est aujourd'hui considéré comme le chef-d'œuvre de l'artiste qui a reçu cette année aussi la distinction docteur ès lettres honoris causa de l'Université de Harvard aux Etats-Unis. Sa dernière œuvre, Amazonia, nous alerte sur les ravages de l'exploitation forestière illégale et l'extraction.
James Turrell, le magicien de la lumière
L'artiste américain James Turrell a remporté le prix dans le domaine de la sculpture. Né le 6 mai 1943 à Los Angeles, il est devenu célèbre par sa manière d'utiliser la lumière et l'espace pour s'exprimer. Après une formation en psychologie de la perception et les beaux-arts, il a eu sa première exposition individuelle en 1967, au Pasadena Art Museum, où il a impressionné avec ses formes géométriques en lumière projetée. À travers la série Ganzfelds, il a expérimenté la disparition complète du champ de profondeur. Et avec la construction de 102 Skyspaces dans le monde, il a incité les spectateurs à vivre à travers une ouverture dans le plafond la lumière du ciel. Son œuvre la plus ambitieuse est toujours en cours. Commencée en 1979, elle devrait être terminée en 2026. Il s'agit d'une immersion totale dans les activités du cosmos. Dans les tunnels d'un volcan éteint situé dans le nord de l'Arizona, le visiteur peut vivre dans des salles et des tunnels «une musique des sphères en isolant et en intensifiant la lumière du soleil, de la lune, des étoiles et des planètes».
Glenn Murcutt, l'architecte ancré dans la terre australienne
L'Australien Glenn Murcutt a remporté le prix dans la discipline de l'architecture. Né le 25 juillet 1936 à Londres, il a passé sa jeunesse en Papouasie-Nouvelle-Guinée avant de retourner à l'âge de 13 ans en Australie avec sa famille. Son père, chef d'un atelier de menuiserie, lui transmet les techniques de construction utilisant le bois. En 1969, il ouvre à Sydney son propre bureau d'architecture et qualifie son indépendance comme fondamentale pour une création sans compromis, de la Maison Marie Short en 1974, jusqu'au Centre islamique australien, réalisé en 2016. Aujourd'hui, il est considéré comme un architecte respectueux de l'environnement et surtout en avance sur son temps, tout en respectant la tradition et le climat australiens. Primées par le prix Pritzker en 2002, ses constructions se caractérisent par une grande légèreté et une beauté poétique en harmonie avec la nature tout en s'inscrivant dans une grande sagesse écologique.
Yo-Yo Ma, le violoncelliste qui est d'abord un être humain
Lors de la pandémie de Covid-19, il a joué Dvorak dans un centre américain de vaccination dans le Massachusetts. Aujourd'hui, le violoncelliste Yo-Yo Ma a reçu le Praemium imperiale. Connu dans le monde entier pour ses interprétations, sa personnalité et son engagement dans beaucoup de domaines à travers la musique, Yo-Yo Ma est né le 7 octobre 1955 à Paris, de parents chinois établis dans la capitale française. Il commence à étudier le violoncelle avec son père à l'âge de 4 ans. En 1962, sa famille s'installe à New York. Enfant prodige, il joue déjà à l'âge de 7 ans pour les présidents Kennedy et Eisenhower lors d'un concert de charité du National Cultural Center. Très influencé par le violoncelliste Pablo Casals, Yo-Yo Ma adopte la philosophie de Casals selon laquelle il faut se considérer d'abord comme un être humain, avant ses ambitions en tant que musicien ou violoncelliste. Yo-Yo Ma se distingue aussi par son ouverture d'esprit en travaillant régulièrement avec des artistes issus d'autres traditions musicales comme le compositeur et bandonéoniste Astor Piazzolla, le violoniste Leonidas Kavakos ou le danseur contemporain Lil Buck. Son Silkroad Ensemble a été créé pour «savoir ce qui se passe quand des étrangers se rencontrent». L'Institut central pour la restauration (Italie) Le prix d'encouragement pour les jeunes artistes a été attribué à l'Ecole supérieure de formation de l'Institut central pour la restauration en Italie, fondée en 1939 dans le but de conserver et de restaurer le vaste patrimoine artistique et culturel de l'Italie. Aujourd'hui, «toute une équipe de restaurateurs, d'historiens, de chimistes, de physiciens, de biologistes, de zoologues et d'anthropologues travaillent ensemble à l'ICR». Une formation dans les laboratoires de l'école et sur le terrain, par exemple, lorsque les élèves «sont confrontés à des dégâts causés par des catastrophes naturelles, comme les séismes».


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