Au lendemain du «pardon» du président français aux harkis qui se sont engagés au côté de l'armée colonialiste française durant la Guerre pour l'indépendance de l'Algérie, la réaction d'Alger n'a pas tardé à venir et c'est notre ministre des Moudjahidine , Laïd Rebigha, qui s'en chargera et ce, d'une fort belle manière. En effet, la réponse du ministre des Moudjahidine a été courte et claire à ce sujet en affirmant que cela est «une question purement française qui ne concerne en rien l'Algérie», ajoutant que «personne ne peut nous donner des leçons». Le ministre des Moudjahidine a souligné, lors d'une déclaration faite ce mercredi à la presse nationale, voire trois jours après la «reconnaissance» de la France aux harkis que «personne ne peut nous donner des leçons. La Révolution a tranché la question des harkis et des moudjahidine et ceux qui sont tombés en martyrs lors de la Guerre de libération nationale», expliqua Laïd Rebigha. Par ailleurs, le ministre des Moudjahidine a rejeté toutes possibilités d'une réconciliation entre Alger et Paris sans avoir tranché sur la question épineuse de la mémoire nationale. Rebigha a affirmé que la relation de l'Algérie et l'autre partie repose sur le principe du respect de l'histoire, de l'identité et de la mémoire nationale.