La Conférence ministérielle internationale sur l'initiative de stabilité de la Libye aura lieu, jeudi, à Tripoli, a fait savoir, dimanche, la ministre libyenne des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nadjla Al-Mangoush. «Nous nous préparons à organiser et à accueillir les activités de la Conférence ministérielle internationale sur l'Initiative de stabilité de la Libye ce jeudi», a indiqué Mme Al-Mangoush dans une allocution adressée, dimanche soir, au peuple libyen, précisant que «cette initiative vise à inaugurer un avenir nouveau et prometteur». Mme Al-Mangoush a noté que la Conférence sur l'initiative de stabilité de la Libye sera axée sur deux volets : le volet sécuritaire et le volet économique. Pour ce qui est du volet sécuritaire, la cheffe de la diplomatie libyenne a indiqué que la Conférence vise à fournir le soutien politique et technique nécessaire à la consolidation du cessez-le-feu en vigueur, à soutenir les mesures visant la réunification de l'armée libyenne, à encourager le démantèlement des milices et leur réintégration dans les corps constitués, et faciliter le retrait de tous les mercenaires et combattants étrangers. S'agissant du volet économique, Nadjla Al-Mangoush a souligné que «cette initiative vise à faire progresser l'économie, à améliorer le niveau de vie du citoyen libyen et à fournir les services nécessaires pour vivre avec dignité et fierté sur sa terre». Sur les objectifs attendus de cette conférence sur le plan politique, la ministre des Affaires étrangères libyenne a noté que «cette initiative vise à mobiliser les soutiens positifs nécessaires à la tenue des élections générales et à soutenir le processus de justice transitionnelle et de réconciliation nationale». Mme Al-Mangoush a rappelé, par ailleurs, dans son allocution que «les guerres politiques ont coûté la vie au peuple libyen et laissé d'énormes destructions dans de nombreuses régions du pays à l'est, à l'ouest et au sud, et ont perturbé la roue de la construction, de la reconstruction et du développement». Elle a noté, malgré tout qu'un «climat d'optimisme a régné après la signature de l'accord de Genève pour un cessez-le-feu permanent le 23 octobre 2020 et la publication des conclusions (des conférences) de Berlin (en plus des) résultats du forum de dialogue politique, de la formation du Conseil présidentiel et du Gouvernement d'unité nationale pour la paix».