La cheffe de la diplomatie libyenne, Nadjla Al-Mangoush, a réclamé, lundi, auprès de l'ONU, le retour de toutes les agences onusiennes en Libye, jugeant «incompréhensible que ces dernières continuent à intervenir à distance», rapportent des médias libyens. Mme. Al-Mangoush qui s'est entretenue au téléphone avec le SG de l'ONU, Antonio Guterres, a souligné que «le retour des agences onusiennes sur le sol libyen sera un signal fort de la part des Nations-unies». «La Libye a besoin de l'aide des agences onusiennes dans les villes enclavées se trouvant notamment au sud», a plaidé la ministre des Affaires étrangères. Nadjla Al-Mangoush a abordé par ailleurs avec le SG de l'ONU les derniers développements sur la scène nationale libyenne et internationale, en se focalisant sur le respect du cessez-le feu en vigueur, l'application des recommandations du Comité militaire mixte 5+5, la réforme du secteur de sécurité et le désarmement des milices. Sur la scène internationale Mme. Al-Mangoush a insisté particulièrement sur la situation prévalant en Palestine, déplorant les agressions et les violences perpétrées par l'entité sioniste contre les Palestiniens. Nadjla al-Mangoush, première femme, à être nommée cheffe de la diplomatie dans l'histoire de la Libye, a subi récemment des critiques sévères de la part de certaines parties libyennes suite à son appel au retrait de toutes les forces et mercenaires étrangers de la Libye.»Les Libyens veulent préparer les élections générales du 24 décembre prochain loin des armes et de la violence», a souligné Mme al-Mangoush au cours de sa visite dans les villes de Gatroun et Maâbar al-Toum.