Nous avons l'honneur de vous solliciter très respectueusement afin de prendre connaissance de notre situation qui est sans aucun doute unique en son genre. Notre immeuble, situé en plein centre d'Alger, est privé d'eau depuis le 14 janvier 2021, soit depuis 15 mois. Contactée, la SEAAL a refusé de se mêler, car le problème est interne à l'immeuble. Nous vous détaillons la chronologie des faits. En 2015, un nouveau propriétaire est arrivé. Il a acheté l'appartement du 5ème étage de notre immeuble situé au même niveau que 2 terrasses et une (1) buanderie. Etant émigré, ce sont son frère et sa sœur qui ont occupés les lieux en 2017. Notre syndic, à savoir une dame âgée, continuait à gérer les terrasses, mais en 2019, une action en justice a été intentée par le propriétaire, arguant de son droit sur les terrasses, qui a été rejetée, donnant au syndic la gérance des parties communes. Non content du verdict décrété par le tribunal de Sidi M'hamed, le propriétaire a ramené une autre sœur arriérée mentale d'une extrême violence, elle a chassé sa sœur, agressé le syndic et l'infirmière du médecin qui exerce dans l'immeuble et a condamné les terrasses, ouvrant même une issue directe de l'appartement avec l'aide de son père et frère.. Le collectif des copropriétaires a alors esté en justice l'émigré. Verdict : quelques mois plus tard en notre faveur, mais il a été fait appel sans succès, les terrasses étant des parties communes. Le 14 janvier 2021, les canalisations d'eau ont été coupées et emportées pour être vendues, étant en cuivre, privant l'immeuble de ce liquide vital, donc indispensable jusqu'à ce jour. L'immeuble s'est vidé de ses occupants : il n'y a que le cabinet médical, des jeunes syriens locataires et le syndic. Le 14 octobre 2021, le procureur de la République a procédé à l'ouverture des terrasses qui ont été refermées aussitôt après le départ des policiers et de l'huissier. La décision de justice étant irrévocable, le propriétaire du 5ème étage a donc bafoué la loi et n'a peur de rien ainsi que sa sœur qui ne répond à aucune injonction de la police, ni à aucune convocation du procureur. Le plafond de la cuisine du syndic, située sous une des terrasses, s'est effondré depui une année, l'eau coule à chaque fois qu'il pleut, et cela nécessite des travaux d'étanchéité qui ne peuvent être réalisés pour l'instant. Monsieur le Président de la République, nous vivons une situation pénible et injuste voulue par des gens malhonnêtes et sans scrupules. Monsieur le Président de la République, en attendant une réponse favorable et diligente de votre part, nous vous prions d'agréer l'expression de toute notre gratitude et notre très haute considération. Madame Boudekhana Vve Maouche Fatima 42 Rue Ahmed Zabana – Alger – MOB 0554 97 09 66