Le logiciel israélien Pegasus pour l'espionnage auquel et a eu recours le Maroc pour l'espionnage de nombreuses personnalités dans le monde, dont des personnalités algériennes, fait parler de lui en Espagne et peut faire chuter le gouvernement de pedro Sanchez. La patronne des services secrets espagnols, qui a admis que des indépendantistes catalans avaient été espionnés par Madrid, est sur la sellette et ce scandale menace la stabilité du gouvernement de Pedro Sanchez. Première femme nommée à la tête du Centre national du Renseignement (CNI), Paz Esteban été interrogée jeudi durant près de quatre heures par la commission parlementaire des «secrets officiels», réunie à huis clos. La cheffe des services de renseignement a précisé, selon plusieurs médias, que 18 indépendantistes étaient concernés, beaucoup moins que celui allégué par un rapport de l'organisation canadienne Citizen Lab dont la publication, le 18 avril, a déclenché une crise entre le gouvernement et les séparatistes. Citizen Lab assure avoir identifié plus de 60 personnes de la mouvance séparatiste dont les portables auraient été piratés entre 2017 et 2020 par le logiciel espion Pegasus, créé par la société israélienne NSO. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez est dénoncé par le peuple d'Espagne pour le soutien accordé à la colonisation du Sahara Occidental par le Maroc.