Les ministres de l'Industrie, du Commerce et de la Promotion des exportations, MM, Ahmed Zeghdar et Kamel Rezig ont assisté, avant-hier, au lancement de la nouvelle ligne de production de l'huile de table, située au niveau de l'unité de raffinage de l'huile alimentaire de l'entreprise publique Mahroussa, filiale du groupe Agrodiv. L'objectif est d'« augmenter sa capacité de production du groupe de 130 à 400 tonnes/jour », ambitionnant même à devenir un « leader dans la fabrication de l'huile alimentaire en Afrique ». « L'augmentation de la production de l'entreprise Mahroussa confirme l'intérêt particulier qu'accorde le président de la République à ce projet et à l'ensemble des projets économiques et stratégiques du pays », a indiqué à l'occasion M. Rezig, assurant que « le lancement de cette nouvelle ligne favorisera la création de nouveaux postes d'emploi pour ainsi porter leur nombre à 260 travailleurs ainsi que l'augmentation de la capacité de production de 130 à 400 tonnes/jour, soit environ 25 % de la demande du marché national ». Cette unité, selon lui, devrait contribuer à « l'amélioration de la distribution de ce produit, à travers le pays et la réalisation de l'autosuffisance, notamment après l'entrée en production des usines d'huile d'Oran, de Mascara, de Jijel et de Tipasa, affirmant que l'adoption de ce système de production d'huile de table fera de l'Algérie un pays pionnier en Afrique ». De son côté, le ministre de l'Industrie qui a profité de l'occasion pour visiter les différents pavillons de l'usine d'huile de table de cette entreprise, s'est enquis, selon l'Agence presse service (APS) de « l'état d'avancement des travaux d'extension des capacités de production, y compris le projet de production de sauce dont le taux de réalisation est actuellement à 80 % ». Il a réitéré l'engagement de l'Etat à relancer l'activité des entreprises nationales, notamment, « des entreprises publiques économiques et celles confisquées par décisions judiciaires définitives et dont les propriétaires sont poursuivis pour des affaires de corruption », rappelant que « l'entreprise publique El Mahroussa (ex-Cogral) a été récupérée, conformément aux dispositions juridiques finales, dans le cadre des poursuites judiciaires de personnes morales et physiques impliquées dans des affaires de corruption, et transférée au groupe public des industries alimentaires Agrodiv ». Il a également inspecté l'usine « MAGI » située à l'Est d'Alger (Reghaïa), mettant en avant les efforts de développement de cette entreprise qui a réalisé durant « la période 2017-2022, soit depuis le transfert de ses activités en 2017 de la fabrication du matériel de soutien agricole aux activités énergétiques, un chiffre d'affaires de l'ordre de 5.170 milliards DA (près de 32 millions d'euros) ». Dans l'objectif de renforcer son système de production, l'Algérie vise non seulement à renforcer les entreprises nationales de production, mais aussi à la diversifier. Elle vient de commencer les consultations pour lancer le projet de fabrication du lait infantile localement.