M. Ali Aoun a pris, avant-hier, ses fonctions de ministre de l'Industrie pharmaceutique, suite à sa nomination jeudi par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, dans le cadre d'un remaniement ministériel. Aoun a ainsi remplacé M. Abderrahmene Djamel Lotfi Benbahmed, qui occupait ce poste depuis janvier 2020. La cérémonie de passation de consignes s'est déroulée au siège du ministère, en présence des cadres du secteur et des responsables d'établissements sous tutelle. A cette occasion, le nouveau ministre a tenu à remercier le Président Tebboune pour «la confiance qu'il a placée en lui», et en son prédécesseur pour les efforts consentis «dans une conjoncture difficile caractérisée par une multitudes de pressions notamment celles des lobbies». M. Aoun a indiqué que «la feuille de route du secteur est déjà tracée», mettant en exergue la nécessité de «remédier à quelques lacunes, particulièrement la rareté de certains médicaments». Pour faire face à cette situation, il a insisté sur le renforcement de la production locale. «Le marché des médicaments en Algérie doit être couvert par des médicaments produits localement. C'est l'unique solution», a-t-il dit. M. Aoun s'est engagé dans ce sens à «multiplier les investissements dans le secteur de l'Industrie pharmaceutique» à travers la facilitation de l'accès à l'investissement.