Invitée hier par la Radio algérienne pour s'exprimer sur plusieurs sujets d'actualités qui concernent la politique interne et externe de l'Algérie, l'Envoyée spéciale et la Chargée des grands partenariats internationaux, Leila Zerrougui, est revenu sur la demande de l'Algérie d'adhérer le groupe des BRICS, en déclarant qu'«elle sera fixée en juin 2023, lors du Sommet qui se tiendra en Afrique du Sud». Sur les ondes de la Radio algérienne, Leila Zerrougui a rappelé qu'en novembre dernier, l'Algérie avait officiellement exprimé sa volonté de rejoindre ce groupe et qu'elle attend, présentement, la définition des critères d'adhésion par les pays membres. «Nous attendons que les Brics fixent les critères en juin prochain avec la tenue du Sommet en Afrique du Sud», fait-elle savoir. Sur le plan stratégique, Leila Zerrougui a mis l'accent sur l'évolution rapide et harmonieuse de la politique de l'Algérie à travers le monde. «L'Algérie qui se repositionne et s'étend sur la scène internationale grâce à une stratégie de développement avisée, inscrit son action de coopération dans le long terme avec ses partenaires», a affirmé l'envoyée spéciale, chargée des grands partenariats internationaux à la Radio algérienne. Selon elle, «le monde est aujourd'hui globalisé et aucun pays ne peut se développer, construire sa stabilité et assurer sa sécurité dans la limite de ses propres frontières, et dans ce sillage l'Algérie saisit toutes les opportunités et elle est ouverte à tous ceux qui veulent travailler avec elle, dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant», dira Leila Zerrougui. Abordant les avancées réalisées dans le positionnement du pays sur le marché africain, l'invitée de la Radio algérienne a évoqué les nombreux projets structurants réalisés avec les pays partenaires, notamment en termes de développement des infrastructures tels que la route et le gazoduc transsahariens, le projet de fibre optique et de chemin de fer qui vont permettre à la fois de désenclaver la région et d'engager une dynamique de développement économique. En plus du marché africain, première destination au regard des liens géographiques et historiques qui lient l'Algérie au continent, la Chargée des grands partenariats internationaux, a cité de nombreux espaces offrant des opportunités d'investissement et de coopération. «Des espaces existent», assure-t-elle en citant le marché du monde arabe avec l'introduction d'un chapitre sur le développement des relations commerciales et économiques lors du dernier Sommet d'Alger, les espaces extérieurs dans la Méditerranée ou les partenaires traditionnels comme la Chine, les Etats-Unis, la Russie...