Selon plusieurs sources de haut niveau, l'OTAN aurait pris la décision d'entrer officiellement dans le conflit aux côtés de l'Ukraine, dans les semaines, voire les jours qui viennent. La raison principale en serait la très prochaine offensive générale russe que prévoit l'OTAN et qui, selon elle, décimerait l'armée ukrainienne, non seulement dans le Donbass mais également du côté de Kiev (de nombreuses unités Russes sont en situation de combat en Biélorussie aux frontières avec l'Ukraine). Or, l'OTAN a toujours été très claire : «L'Ukraine ne peut pas perdre». Pour Washington, la seule solution serait donc que les forces de l'OTAN entrent en Ukraine, en espérant que cela fasse cesser l'offensive russe. Le calcul est que Vladimir Poutine ne voudra pas affronter directement l'OTAN avec les conséquences (nucléaires) possibles, et donc reculera alors. Mais une entrée en guerre peut sembler impossible au vu de plusieurs choses : D'une part, l'OTAN elle-même parle d'insuffisance actuelle de munitions et de matériel suite à ses livraisons massives à l'Ukraine. D'autre part, les peuples d'Europe ne sont probablement pas prêts à soutenir une guerre, étant actuellement plus préoccupés par leur survie hivernale. Nous avons pu interroger, sous diverses casquettes, plusieurs officiers supérieurs en activité dans l'armée française : 1- « Actuellement, l'armée française est divisée en trois groupes : les va-t-en-guerre qui sont souvent des officiers de bureaux qui n'ont jamais vu une guerre de près ou de loin ; ceux qui veulent être neutres parce qu'ils considèrent que l'armée ferait mieux de défendre les intérêts français ; et ceux qui ont fait le « terrain » en Afrique où ailleurs qui ne veulent pas en entendre parler car pour eux ce conflit ne nous regarde pas et nous n'avons pas à nous en mêler. Les exercices de préparation à une « guerre de haute intensité » durent depuis le mois de mars. Ils ont d'abord eu lieu dans le Centre de la France sur des bases militaires dans des départements peu peuplés. Les exercices consistent surtout dans de la guérilla urbaine et des attentats. Si Macron veut une « trêve » c'est pour la rejouer à l'envers à Poutine. Une trêve ne servira qu'à renflouer les stocks d'armement des USA et de l'UE qui sont quasi- exsangues et ils ont besoin de temps pour les reconstituer. C'est l'erreur à ne pas commettre car ça renforcera l'OTAN. »D'après lui, si « Poutine est intelligent » (et ça il n'en doute pas), il frappera massivement dès maintenant pour éviter que l'OTAN n'ait le temps de se retourner. Selon lui, Macron a bien envoyé 10 malheureux chars Leclerc à l'OTAN. C'est paraît-il ce qui se fait de mieux (?) Problème, les pièces détachées viennent de Chine. Donc, si les chinois jouent le jeu avec Poutine on ne pourra pas les réparer. Au sujet des munitions : « Les stocks de munitions étant ce qu'ils sont on va se battre avec quoi ? ». En outre, la trêve de l'hiver aurait servi à transférer des systèmes Patriot et autres qui ne sont pas encore en route. 2- Selon d'autres sources (base aérienne française), les officiers de l'armée de l'air reçoivent des cours intensifs de langue russe. 3 – Selon d'autres sources (armée de terre) des commandes de munitions de pays africains ont été annulées par les autorités françaises, les munitions envoyées en Roumanie où stationnent des forces françaises. 4- Selon un autre officier superieur en activite, « Il reste 60 avions de chasse Rafale en France dont au moins 30 ne sont plus opérationnels parce que nous n'avons plus les moyens financiers de les entretenir. En fait, lors du défilé du 14 juillet dernier, tous les avions en état de voler ont fait leur petite démonstration pour donner l'image d'un pays avec une armée « forte », alors que nous sommes totalement exsangue. Les F35 américains ont d'énormes problèmes techniques et sont inutilisables. Les 200 chars en notre possession ne sont pas non plus opérationnels parce que stockés depuis très longtemps dans de mauvaises conditions et en plus, faute d'argent, on ne peut pas les remettre en état ». Le moins que l'on puisse dire est que l'armée française n'est pas très encline à nous affronter. Ceci dit, les gouvernements européens et américains ont un agenda à suivre, rendu urgent par d'une part le crash annoncé du dollar et d'autre part par la débâcle économique en cours qui ne va que s'accentuer dans les pays occidentaux. Un état de guerre permettrait de déclencher la loi martiale et un contrôle global de la population tel qu'il a été mis au point ces dernières années sous le prétexte du « Covid-19 ». Ils peuvent aussi penser qu'un état de guerre ressouderait les citoyens derrière eux. On constate aujourd'hui qu'Europe et Etats-Unis parlent quasiment chaque jour de nègociations et de « trêve de Noël ». Ceci est bien entendu une arnaque, une telle trève permettrait de renflouer les forces ukrainiennes avec de nouvelles munitions. Aux Etats-Unis les usines d'armement tournent jour et nuit. La Russie a plusieurs fois répondu « pas de trève » et « il n'y a rien à négocier tant que l'Ukraine reste sur ses positions ». Une hypothèse est que l'OTAN imagine que son entrée en guerre fera immédiatement capituler la Russie par « peur ». Dans cette hypothèse les pays occidentaux feront alors main basse sur la Russie et ses ressources, Poutine ayant disparu de la scène. Un gigantesque coup de bluf en somme. Une autre hypothèse est que tout ceci relève d'une intoxication de l'OTAN visant à faire annuler la prochaine offensive générale des forces Russes qui semble déjà « terroriser » les forces de l'OTAN. Dans tous les cas, ceci est un très mauvais calcul puisqu'il est clair que la Russie ira jusqu'au bout de la mission assignée par Vladimir Poutine. Compter que nos forces reculeront face à quelques régiments de l'OTAN dont la Russie connait les problèmes d'armement est un calcul ridicule... et qui s'avèrera très vite extrêmement meurtrier. Sur le terrain, mis à part les territoires passés sous contrôle russe nous sommes en fait dans la même situation qu'au début 2022 : L'Ukraine bombardait massivement Donetsk et nous savions que l'Ukraine allait attaquer en mars 2022 ; nous avons donc attaqué les premiers, fin février. Aujourd'hui l'Ukraine bombarde massivement Donetsk et il semble possible que l'OTAN prépare une attaque générale ou essaye de gagner du temps le temps que ses stocks soient reconstitués. Que pensez-vous que nous ferons ? Nous serons fixés très vite et voici un petit cadeau de fin d'année qui, je n'en doute pas, intéressera les autorités françaises qui lisent cet article. Image extraite d'un dossier très complet fourni par des français amis de la Russie que nous remercions chaleureusement. Ce n'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres et les autorités françaises comprendront la situation de ce qui arrivera si (ou quand) l'OTAN entrera dans la danse. Les amis français qui habitent dans la région devraient prendre des vacances. Par Boris Guennadevitch Karpov