C'est en présence du petit-fils de Nelson Mandela, du président de la Fédération internationale de football, Gianni Infantino, du président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, du président de la Fédération algérienne de football, Djahid Zefizef et du président du Comité olympique et sportif algérien, Abderrahmane Hammad que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a procédé, jeudi à Alger, à l'inauguration officielle du nouveau stade de Baraki qui porte le nom du défunt leader sud-africain, Nelson Mandela. Etaient présents à l'accueil du Président Tebboune le chef d'Etat-Major de l'Armée nationale populaire, le Général d'Armée Saïd Chanegriha, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderezzak Sebgag et le wali d'Alger, Abdennour Rabehi. Après une visite de ce bijou architectural qui constitue aujourd'hui une fierté pour les Algériens, le président de la République a suivi un exposé détaillé sur cette infrastructure qui accueillera des rencontres du championnat d'Afrique des nations des joueurs locaux et notamment des matches de la sélection nationale A'. Il est utile de rappeler que ce stade est situé à 9 km de l'Aéroport international Houari Boumediene, avec une capacité de 40.000 places et s'étend sur une superficie de 43 hectares. Il compte six entrées, dont quatre réservées aux supporteurs, un parking d'une capacité de 2.185 véhicules et de 305 autobus et un héliport pour les cas d'urgence et l'accueil des délégations officielles. A la fin de la cérémonie d'inauguration, le chef de l'Etat s'est adressé aux représentants des médias pour faire le point. Et c'est avec une grande fierté qu'il a déclaré que «l'Algérie est entrée dans la phase de la consécration de son appartenance. Ce que nous avons prouvé par le succès fulgurant des Jeux méditerranéens JM-2022 d'Oran. Il y va de même pour le Sommet arabe qui était réussi et à travers lequel nous avons démontré notre appartenance à la nation arabe. Aujourd'hui et grâce à cet édifice qui porte le nom de l'homme-symbole Mandela, nous affirmons notre identité africaine», a-t-il poursuivi. Plus loin, il ajoute : «La concrétisation par l'Algérie de tels projets répond aux ambitions de la jeunesse algérienne et s'inscrit dans le prolongement de ses réalisations lors des Jeux méditerranéens 2022 à Oran», avant de féliciter «les jeunes Algériens, à travers toutes les régions du pays, pour les réalisations accomplies, notamment à Oran à travers le complexe olympique Miloud-Hadefi d'Oran, le stade de Douéra qui sera géré par le Mouloudia d'Alger (MCA) et celui de Tizi Ouzou où évoluera la JSK». Ouargla et Béchar auront de nouveaux stades Profitant de sa présence au stade de Baraki, le Président Tebboune a fait cette annonce qui fera plaisir à la jeunesse algérienne, particulièrement ceux de Ouargla et Béchar en annonçant le «lancement de la réalisation de deux nouveaux stades de football à Ouargla et Béchar», tout en précisant que «si le stade Chahid-Hamlaoui de Constantine ne suffit pas, nous pourrons inscrire la réalisation d'un autre stade dans la région Est du pays». Il a aussi été question du stade 5-Juillet qui connaîtra une extension (il sera couvert en partie) dans les jours à venir pour porter sa capacité à environs 80.000 supporters. «L'Algérie prête à accueillir des matchs internationaux» Tout en affirmant que «ces structures étaient exclusivement dédiées aux jeunes Algériens pour améliorer leurs performance», le président de la République a précisé que «l'Algérie était prête à accueillir des matchs internationaux de football en coordination avec la FIFA, ainsi que les différentes finales organisées par la CAF». «Mandela l'Algérien» Le Président Tebboune n'a pas manqué de rappeler le combat mené par le leader Nelson Mandela et sa relation historique avec l'Algérie où «il a été formé, avec ses compagnons, par les moudjahidine de l'Armée de libération nationale en 1961, pour préparer la révolution en Afrique du Sud et renverser le régime de l'apartheid. A son retour dans son pays au terme de cette formation en Algérie, il fut arrêté et emprisonné pendant une longue période, rappelant que sa première visite à l'étranger a été en Algérie, où il a déclaré : «Je suis algérien. L'Algérie est ma patrie. Ce qui signifie que je ne suis pas un réfugié».