,Le mauvais regard porté sur le joueur de la sélection algérienne Youcef Atal par une classe branchée, orientée ou imposée sur les joueurs internationaux remonte à la surface, demain, ce sera un autre joueur qui sera assimilé à un «terroriste». Pour avoir partagé une vidéo d'un prédicateur exprimant des invocations contre les juifs, Youcef Atal devient l'ennemi de la France. Le latéral droit de l'Equipe nationale d'Algérie, joueur de l'OGC Nice est actuellement le parfait sujet du moment. Les «Unes» des médias et chaînes de télés, ne s'en cachent pas. «C'est une véritable déferlante médiatique depuis sa story polémique». Malgré ses excuses… Face à la pression médiatique, Atal reconnait son erreur en supprimant sa story et en présentant des excuses publiques. Dans son message de paix et d'apaisement, il a clairement affirmé sa position : «J'ai conscience que ma publication a choqué plusieurs personnes, ce qui n'était pas mon intention, et je m'excuse. Je tiens à clarifier mon point de vue sans aucune ambiguïté : je condamne toutes formes de violence, où que ce soit dans le monde, et je soutiens toutes les victimes. Jamais je ne soutiendrai un message de haine. La paix est un idéal auquel je crois fermement». Le club décide de le suspendre… Dès son retour de la sélection nationale d'Algérie, où il était en stage depuis le 9 octobre, son a réagit «L'OGC Nice entend que le joueur a reconnu son erreur en retirant rapidement le partage de la publication et a présenté ses excuses écrites et publiques. Néanmoins, compte tenu de la nature de la publication partagée et de sa gravité, le club a pris la décision de prendre immédiatement des premières sanctions disciplinaires à l'encontre du joueur, préalables à celles qui pourraient être décidées par les instances sportives et judiciaires. À ce titre, le club a décidé de suspendre Youcef Atal jusqu'à nouvel ordre», écrit l'OGCN qui souligne «que la réputation et l'unité de l'OGC Nice résultent du comportement de l'ensemble de ses salariés qui doit être en accord avec les valeurs défendues par l'institution. Comme lors de son message de vendredi dernier, où l'OGC Nice rappelait son engagement ferme pour que la paix prévale sur toute autre considération». La FFF refuse de se taire Les masques tombent, le parquet de Nice, par le biais de sa police judiciaire, s'est chargé de l'affaire. Les chefs d'accusation à l'encontre du joueur de 27 ans sont lourds. Il s'agit notamment des « chefs d'apologie du terrorisme et de provocation publique à la haine ou à la violence à raison d'une religion déterminée ». Mais ce n'est pas tout « Puisque le champion d'Afrique 2019 a également été suspendu depuis jeudi «jusqu'à nouvel ordre» par l'OGC Nice avec lequel il a disputé 6 matches cette saison pour 1 but inscrit». Aujourd'hui, le scandale s'est étendu à la Fédération française de football qui ne pouvait se taire. Le Conseil national de l'éthique de la Fédération saisit la commission de discipline de la Fédération, laquelle dans un communiqué dénonce les actions de Youcef Atal. Puis c'est autour de la Ligue française de football d'ouvrir une procédure disciplinaire contre le joueur. Non seulement mais pour couronner le tout, le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) a déposé une plainte contre Youcef Atal pour «provocation à la haine et à la violence à l'égard d'un groupe de personnes en raison de leur religion». Un torchon le qualifie d'antisémite L'article pestilentiel du quotidien «'Le Parisien»', s'en est donné à cœur joie en s'attaquant à Atal (et aux Algériens) en le «qualifiant d'antisémite de nature, faisant lui aussi un amalgame regrettable entre le sionisme et la religion juive, qui coexistent harmonieusement en Algérie au sein de sa communauté» et notre confrère relève que cet énergumène rédacteur «dépeint le joueur comme un arriéré, courant derrière les chèvres en Kabylie, une attaque personnelle aussi pathétique que blessante». De retour dans son club, l'OGC Nice, après la trêve internationale, Youcef Atal a été confronté à des dirigeants qui ont décidé de le lâcher. Ce que les médias écrivent Le parquet de Nice, par le biais de sa police judiciaire, s'est chargé de l'affaire. Les chefs d'accusation à l'encontre du joueur de 27 ans sont lourds. Il s'agit notamment des « chefs d'apologie du terrorisme et de provocation publique à la haine ou à la violence à raison d'une religion déterminée ». Mais ce n'est pas tout. Puisque le champion d'Afrique 2019 a également été suspendu depuis jeudi « jusqu'à nouvel ordre » par l'OGC Nice avec lequel il a disputé 6 matches cette saison pour 1 but inscrit. «Un sacré engrenage face auquel l'intéressé se dit « dévasté », dévoile ainsi L'Equipe ce jeudi. Le quotidien sportif français révèle que pour sa défense, Atal aurait confié à ses proches n'avoir posté cette vidéo que dans l'intention de manifester son soutien au peuple palestinien, sans même avoir vu la vidéo jusqu'au bout, et donc ayant loupé la partie demandant la malédiction sur les Juifs. Pas sûr que la justice l'entende de cette oreille... Farioli : «Youcef est un joueur important et à qui on tient» «Concernant la suspension de Youcef Atal, je pense que le communiqué du club a été très clair. Si je peux ajouter une chose, en tant qu'être humain et en tant que père de famille, c'est que ce à quoi on assiste en ce moment (en Israël et à Gaza) est une véritable catastrophe humanitaire, en dehors des drapeaux et religions. Nous, en tant que sportifs, nous bénéficions d'une tribune et nous avons le devoir d'envoyer un message de paix, un message fort pour espérer que cette catastrophe humanitaire puisse prendre fin au plus vite et que les enfants puissent retrouver leurs parents, dans cette région du monde comme partout. Qu'on retrouve un peu de calme», déclare l'entraîneur de l'OGCN Francesco Farioli en Conférence de presse. Relancé sur l'importance du joueur dans l'effectif et la façon dont sa suspension pouvait impacter le vestiaire, Francesco Farioli a ajouté : «Youcef est un garçon que nous aimons tous, un joueur important et à qui on tient. Mais je le répète, en tant que sportifs, nous avons des droits mais aussi des devoirs. Le communiqué du club a été très clair. Il y a une suspension et une enquête en cours, tout cela va au-delà de l'aspect sportif ».