Grandement satisfait par les réformes visionnaires basées sur les technologies engagées par le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, pour le développement du secteur audiovisuel national, dans un contexte mondial chargé et prédominé par les guerres de l'information et les fausses informations, les députés de l'APN ont, néanmoins, soulevé quelques lacunes en contribuant, en revanche, par des propositions pour la promotion de la production du son et de l'image au pays.Mercredi passé, au siège du Parlement national sis en pleine Centre d'Alger, au Boulevard Zighoud Youcef plus précisément, le ministre de la Communication, Mohamed Laâgab a été l'hôte des membres de l'Assemblée populaire nationale (APN), dans une séance plénière, pour présenter son projet de loi sur l'audiovisuel, tout en confrontant les questions, nombreuses, posées par des députés. Soucieux et plaidant pour l'amélioration des conditions socio-professionnelles des journalistes, pour la formation de qualité, pour la promotion des contenus de la production audiovisuelle, sur le rôle de l'Autorité nationale de régulation de l'audiovisuel et sur la nécessité d'un élargissement de l'activité des radios locales de proximité partout sur le territoire national, les questions posées par les députés au ministre de la Communication ont faits face à des répliques logiques et imposantes de ce dernier. Face aux interrogations de quelques députés sur le travail et sur la perfection de l'Autorité nationale de régulation à gérer le champ audiovisuel public et privé, cette instance complètement autonome récemment créée et installée par le premier responsable au ministère de la Communication, le ministre Laâgab a été rassurant par ses réponses, en expliquant que l'ANRA est composée d'hommes et femmes intellectuels issus de différents domaines, tel que la recherche, la technologie, le journalisme, le droit et l'économie et que cette équipe possède des conditions nécessaires pour pouvoir réguler le contenu médiatique. «L'Autorité nationale de régulation interviendra dans les deux langues nationales officielles, elle veillera au respect de la conformité des programmes audiovisuels avec les lois en vigueur et exercera également un contrôle par tous les moyens appropriés sur le contenu et la manière de programmer la publicité, tout comme elle contribuera à l'élaboration d'une stratégie nationale pour le développement du secteur audiovisuel compte-tenu qu'elle possède des personnalités et chercheurs avérés et aguerris au sein de son groupe», dira le ministre lors du débat autour du projet de loi sur l'activité audiovisuelle. Dans une autre question posée par un membre de l'APN, cette fois sur le rôle des chaînes de télévision privées dans le développement du secteur médiatique national, le ministre a apporté tout son soutien à la corporation médiatique privée qu'elles « font des efforts considérables pour développer le paysage médiatique, elles attirent un public plus large et contribuent à éclairer l'opinion publique», répond-il. Avant de conclure son intervention sur la présentation du projet de loi sur l'audiovisuel, le haut responsable du ministère de la Communication a répondu à une autre question lancée par un député, qui concerne les interventions des formations politiques sur les chaînes privées, où Mohamed Laâgab a riposté en affirmant qu'aucune interdiction n'est faite par le Gouvernement, «les partis politiques peuvent s'exprimer sur l'ensemble des médias qui existent, audiovisuels ou écrits. L'expression est permise et ouverte à toutes les formations politiques conformément aux règles professionnelles», rassure-t-il.