Une vingtaine d'hôpitaux ont été bombardès, vendredi, par l'entité sioniste dans sa guerre contre la population de Ghaza. Un hôpital a été touché par des tirs d'artillerie dans le Sud du Liban.L'artillerie de l'armée israélienne a bombardé les zones frontalières du Liban, plusieurs obus ont été tirés sur le territoire de l'hôpital dans la commune de Meis al-Jabal. Son directeur, Hussein Yassine, l'a déclaré à la chaîne de télévision LBC ce vendredi. «La salle d'urgence a été endommagée, les locaux ont été endommagés par les bombardements israéliens», a-t-il déclaré. «Un médecin qui travaillait dans une ambulance a été blessé». Le ministère de la Santé de la république a condamné l'attaque contre un hôpital public dans le sud du Liban. «Les attaques contre les installations médicales et leur personnel constituent une grave violation du droit international humanitaire et mettent en danger la vie des patients, des personnes innocentes», souligne le communiqué du ministère de la Santé. Il précise que l'un des obus qui a touché le bâtiment principal n'a pas explosé. «S'il l'avait fait, il y aurait eu des victimes parmi le personnel et les patients en cours de traitement», précise le communiqué du ministère. «Le Liban demande à l'ONU et au comité international de la Croix-Rouge d'assurer la protection des centres médicaux et de leur personnel, et de garantir que de tels actes d'agression ne se reproduisent pas», indique le document. Volker Turk, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, a déclaré que l'entité sioniste «devrait mettre fin à son utilisation de telles armes dans cette zone densément peuplée, qui abrite 2,3 millions de Palestiniens, dont la moitié ont été déplacés (à la suite de l'agression en cours)». Turk n'a pas précisé à quelles armes il faisait référence. La ministre palestinienne de la Santé, Mai Al-Kaila, a déclaré dans le communiqué que l'entité sioniste «tourne le dos à la communauté internationale et poursuit ses crimes contre les hôpitaux, les centres de santé et les lieux d'hébergement dans la bande de Ghaza». L'occupation commet «un crime complexe contre les hôpitaux et le personnel médical », a ajouté Al-Kaila. Cette dernière a noté que l'entité sioniste a commencé par « empêcher l'entrée de carburant et de consommables médicaux dans ces établissements de santé, et aujourd'hui elle conclut en ciblant directement les hôpitaux avec des bombardements».