Les dirigeantes de trois agences onusiennes ont évoqué, il y a quatre jours, devant le Conseil de sécurité, des témoignages «tragiques» en Palestine occupée, notamment le sort des femmes enceintes et des enfants de Ghaza, en proie à des crimes et agressions sionistes depuis 48 jours. Lors d'une réunion sur l'impact humanitaire des agressions sionistes sur les femmes et les enfants, les dirigeantes d'ONU Femmes, Sima Sami Bahous, du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), Catherine Russell, et du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), Natalia Kanem, ont déploré, toutes, le sort des quelque 5.500 femmes enceintes de l'enclave palestinienne devant accoucher prochainement. Certaines femmes enceintes ont dû subir des césariennes sans anesthésie à Ghaza, a rapporté Mme Kanem, notant que chaque jour, environ 180 femmes accouchaient dans des conditions difficiles, d'autant plus que 15% d'entre elles sont confrontées à des complications obstétricales, ajoutant que l'accès «très limité aux soins de santé et soins obstétricaux d'urgence met leur vie en danger». «La violence doit cesser» a lancé la présidente du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Natalia Kanem, qui a aussi noté une violence des colons en hausse en Cisjordanie occupée, où des familles ont été déplacées et où, parmi plus de 70.000 femmes enceintes, 8.000 devraient accoucher dans les mois à venir, alors que les violences et l'absence de communications limitaient les capacités de son agence à fournir ses services en Cisjordanie occupée.