Prononçant le mot d'ouverture officiel de la cérémonie du 10e Séminaire de Haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, le chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf a assuré et rassuré ses hôtes africains, hier, à partir d'Oran, deuxième grande ville du pays, la persévérance de l'Algérie au côté de l'Afrique et sa participation, son accompagnement et son soutien total pour l'émergence de la conciliation au Continent africain.Livrant un discours fort de ses principes, rassurant de son opinion et unificateur dans son objectivité, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf s'est adressé, hier à Oran, à l'occasion de l'ouverture des travaux du 10e Séminaire de Haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, aux représentants et responsables africains, notamment du Conseil de la paix et de la sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), des membres africains actuels, entrants et sortants du Conseil de sécurité de l'ONU, de la Guyane, représentant de l'Amérique latine et des Caraïbes au Conseil de sécurité, des représentants de la Commission de I'UA et de l'ONU, ainsi que des fondateurs, amis et partenaires du séminaire, à travers lequel, le chef de la diplomatie algérienne a rassuré que « l'Algérie poursuivra, en toute sérénité et persévérance, à soutenir l'effort collectif africain dans l'établissement de la paix et de la sécurité en Afrique, à travers le mécanisme du Haut niveau et contribuera à assurer les conditions de sa réussite », dira Ahmed Attaf. Dans son discours livré à Oran, le représentant de l'Algérie, pays hôte de la 10e édition du Séminaire de Haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, Ahmed Attaf a souligné l'importance du rôle que joue le Séminaire de Haut niveau dans l'établissement de la paix et de la sécurité en Afrique et même dans l'émergence des idées contribuant à l'instauration de l'ordre sur le Continent africain. « Ce mécanisme africain représente la voie judicieuse par laquelle les idées ont mûri et les visions et perceptions se sont cristallisées. Des initiatives en ont été lancées chaque fois qu'il s'agissait de paix et de sécurité sur notre Continent et chaque fois qu'il était nécessaire de mobiliser les efforts africains afin d'éteindre les foyers de tension, les conflits et les affrontements armés, et chaque fois que nous voulons parvenir à des solutions africaines aux problèmes africains », a affirmé le ministre des AE. Poursuivant son allocution prononcée devant le ministre gambien des Affaires étrangères, Mamadou Tangara, en sa qualité de président du Conseil de paix et de sécurité de l'UA, ainsi que le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, l'ambassadeur Bankole Adeoye, le ministre délégué aux Affaires étrangères du Ghana et coordonnateur des membres africains au Conseil de sécurité de l'ONU, Kwaku Ampra Twum-Sarpong, le ministre algérien des AE a ajouté que « ce Séminaire de haut niveau a consacré son rôle réel et efficace au renforcement de la coordination de l'interopérabilité et à l'autonomisation des membres africains du Conseil de sécurité de plaider et de défendre d'une seule voix les préoccupations, les enjeux et les aspirations de nos pays réunis sous le dôme de notre organisation continentale, l'Union africaine ». Abordant le prochain mandat de deux ans de l'Algérie au Conseil de sécurité comme membre non-permanent, Ahmed Attaf a précisé que « l'Algérie va le consacrer en pleine coordination avec ses frères des Républiques du Mozambique et de la Sierra Leone pour bien représenter l'Afrique dans cette instance internationale centrale » avant d'ajouter que « cela renforcera l'influence de notre continent sur son processus décisionnel sur la base de ses positions communes fondées sur les principes, valeurs et idéaux consacrés dans la Charte fondatrice de l'Union africaine », affirme le ministre. Par ailleurs, et concernant le carnage qui se poursuit dans la bande de Ghaza face aux crimes de guerre et autres génocides commis par l'entité sioniste sur une population palestinienne sans défense, Ahmed Attaf a décrypté une situation humaine catastrophique dans un effondrement du système onusien en pleine opposition entre des puissances mondiales en déclarant que « Ghaza en deuil, est devenue un cimetière des principes juridiques fondamentaux sur lesquels repose l'ordre international actuel », dira le ministre.