Des officiels en Angleterre ont demandé à être exempts de la participation à l'exportation d'armes vers l'entité sioniste. Ils disent refuser d'être impliqués dans le génocide ide qui a lieu à Ghaza. La chaîne hébraïque Channel13 a rapporté mercredi que le Premier ministre britannique Rishi Sunak avait informé son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, que Londres pourrait être obligée de déclarer Israël «Etat qui enfreint le droit humanitaire international», à la lumière de la mort de 7 travailleurs humanitaires de l'ONG «World Central Kitchen», tués dans des frappes israéliennes dans la bande de Gaza. C'est ce qui ressort d'un entretien téléphonique entre les deux parties, mardi soir, selon ce qu'a rapporté la chaîne hébraïque note le média turc Anadolu. Selon la même source, Sunak a déclaré à l'adresse de Netanyahu : «Les dégâts causés aux travailleurs humanitaires sont insupportables. Je comprends que votre politique consiste à permettre à l'aide humanitaire de passer autant que nécessaire, mais en réalité, cela ne se produit pas». Il a ajouté : «Le Royaume-Uni soutient l'élimination du Hamas mais pas au prix d'une catastrophe humanitaire. Sans une aide accrue, nous pourrions être contraints de déclarer Israël comme un Etat qui enfreint le droit humanitaire international. Ce n'est bon ni pour nous ni pour vous», note Anadolu. La chaîne hébraïque n'a donné aucun détail sur les mesures que Londres pourrait prendre pour déclarer Israël comme un Etat qui enfreint le droit humanitaire international. Dans ce contexte, la chaîne a rapporté citant des responsables politiques israéliens sous couvert d'anonymat : «Une telle mesure, si elle est effectivement mise en œuvre, conduira à l'imposition de sanctions à Israël liées à l'armement et aux ventes d'armes». Selon la chaîne, Netanyahu a répondu à Sunak en disant : «Dans les prochains jours, vous constaterez effectivement une augmentation de l'aide humanitaire, et nous travaillons sur un programme d'aide à grande échelle». Sunak avait exhorté Netanyahu lors de l'appel à permettre à Londres de «vérifier le statut des prisonniers palestiniens en Israël».